lundi 30 décembre 2013

Petit rappel de l’histoire électorale locale

Depuis près d’un demi siècle, Moissy-Cramayel vote à Gauche, aussi bien pour les municipales que pour les cantonales, les législatives ou les présidentielles.

La sociologie de sa population n’a pas profondément changée : une population majoritairement issue de la classe moyenne et de ce que l’on appelait la classe ouvrière.

Une population issue aussi, pour une part, de cultures diverses qui en font une richesse.



En 1965, pour la première fois la liste sortante conduite par les conservateurs et dirigée par un agriculteur est battue par une liste « progressiste » ou se mêle à la fois, républicains, centristes, socialistes et communistes. Les événements de 1968 révéleront les antagonismes entre les  diverses composantes de cette liste hétérogène. Le fonctionnement du Conseil municipal en sera rendu d’autant plus difficile jusqu’à la fin du mandat.

En 1971, une liste de gauche dite d’union démocratique et sociale sous la conduite de Jean-Jacques Fournier socialiste et de Paul Raban communiste gagne la Mairie éliminant ainsi les conservateurs. Cette fois les choses sont claires et la direction socialiste fortement incarnée. La césure se fait sur la nécessité de changer le modèle de développement de la commune en y apportant services et équipements. Le 1er plan d’urbanisme de la commune sera finalisé pendant cette période, il reste d’actualité aujourd’hui. La construction de la ville nouvelle décidée à la fin des années 60 par le général de Gaulle marquera à partir de 1972 et de manière forte jusqu’à aujourd’hui, le développement de la commune.

En 1977, cette même liste remaniée et enrichie sera reconduite. Tous les candidats de gauche sont  élus, aucun de ceux de Droite n’atteignant la majorité requise. A Moissy-Cramayel, commune  alors peuplée de 3500 habitants, l’élection se fait encore au  scrutin majoritaire plurinominal et le panachage est autorisé. Le décompte lors du dépouillement était particulièrement suivi et le résultat d’autant plus incertain avant la fin de ce décompte…

En 1983, cette fois le type de scrutin change, fini le scrutin uninominal et la possibilité de panacher. Trois listes seront présentes au 1er tour, une des têtes de liste s’appelait déjà Didier Van Temsche, agriculteur, propriétaire de chevaux de course, l’autre menée par Philippe Lebourg, patron de la scierie installée alors en lieu et place de l’actuelle Maison de l’enfance...

Les plus anciens et les plus aguerris des militants socialistes se rappellent de cette campagne particulièrement virulente, voir violente.

Faute de militants locaux, le RPR de l’époque n’avait pas hésité pour faire campagne à employer des nervis venus de l’extérieur et de la Droite la plus extrême, notamment entre les deux tours. Les collages d’affiches et distributions de tracts souvent nocturnes furent l’occasion  de tentatives d’intimidation et  de courses poursuites des militants de Gauche à travers la ville, comme on ne devait plus en revoir par la suite (personne ne s’en plaindra), mais je n’oublie pas les pratiques qui furent celles de la Droite à cette époque, ni qui en était l’organisateur.  Le score sera sans appel au 2ème tour, 54.3 % pour la gauche contre 45.7% pour la Droite.

On retrouve Didier Van Temsche, 30 ans plus tard, de nouveau à la manœuvre en 2014… entre temps il se sera perdu dans les « affaires »  de la mairie de Cabourg…

Les campagnes suivantes à Moissy seront moins rudes :

En 1989, la Droite sous la conduite d’un certain Henri Geffroy, sera largement écrasée par 62.3 % pour la Gauche contre 37.7 % pour la Droite,

En 1995,   il en sera de même avec  la liste de Droite  conduite par Philippe Delatour : 63.5 % pour la gauche, contre 36.5 % pour la Droite.

En 2001, ce fut la seule fois ou il n’y eu qu’une seule liste, celle présentée par la Gauche unie, la Droite avait renoncée. La Gauche fut donc élue avec 100% des voix. L’absence d’opposition pendant ce mandat ne fut pas une bonne chose pour le bon fonctionnement démocratique de la commune, mais la Gauche n’avait pas pu s’inventer des adversaires qui n’avaient pas su s’organiser pour être présents et il est amusant de constater qu’à Droite on lui en fasse souvent grief…

En 2008, ce fut de  nouveau un duel Gauche/Droite et la Droite, une nouvelle fois avait perdu.  Mais les résultats furent plus serrés. L’usure avait sans doute un peu entamée la combativité de la liste toujours conduite par Jean-Jacques Fournier… Une abstention forte (plus de 52 %) permettra à la liste de Droite (et de droite extrême, avec la présence en position éligible d’un ex conseiller régional du Front National) de réaliser le score  de 46.3 %, la liste de Gauche l’emportant encore assez facilement avec 53.7% des suffrages exprimés.

A chaque scrutin La Gauche Unie avait su proposer, aux habitants de Moissy, un programme cohérent dont les objectifs seront toujours largement atteints. Maîtrise de l’urbanisme autour du bourg ancien, bon niveau d’équipements et de services, bonne gestion  des finances... L’héritage pour ceux qui prendront la relève sera bon et très loin de la caricature qu’en font les tenants de la Droite, dont pour l’un d’entre eux la compétence à pouvoir gérer une commune a pu être largement vérifié à Cabourg entre 1989 et 1995…

Qu’en sera-t-il en 2014 ?

Si l’on en croit les velléités affichées, 4 listes devraient s’affronter.

 A droite, on retrouvera donc Didier Van Temsche (UMP) sans doute mieux connu des milieux hippiques que des moisséens,  Dorothée Moureaux (ex UMP redevenue « apolitique » de droite).

Pierre Durual (apolitique du centre, ex membre de la majorité de gauche) tentera de former une équipe cohérente et Line Magne mènera la liste socialisante…

Les programmes des uns et des autres sont encore largement inconnus et la composition finale des listes reste à découvrir.

Un espoir : que le débat démocratique fasse apparaître clairement la vision que chacune de ces listes aura pour le Moissy du 21ème siècle, pour qu’au bout du compte le progrès l’emporte pour le seul bienfait des habitants de notre commune...

Les électeurs choisiront au premier tour et élimineront au second.

vendredi 20 décembre 2013

Pourquoi je ne suis pas candidat aux élections municipales à Moissy-Cramayel

Je suis depuis 36 ans, élu sur  la liste d’Union Démocratique et Sociale conduite par Jean-Jacques Fournier. Membre du Parti socialiste depuis 40 ans, j’ai toujours soutenu l’idée du rassemblement de la Gauche et des Républicains de progrès.
Malgré un mode de gouvernance, non dépourvu d’un certain autoritarisme, j’ai aussi toujours soutenu loyalement Jean-Jacques Fournier.

Il avait une véritable vision pour Moissy-Cramayel et la ville nouvelle de Sénart. Notre commune ne serait pas ce quelle est aujourd’hui sans cette vision. Une ville équilibrée, autour de son cœur, un urbanisme à échelle humaine, des équipements scolaires, sociaux, sportifs, culturels de qualité, des zones d’activités économiques dynamiques.

J’ai beaucoup appris  à son contact, j’ai participé activement à ses côtés, à cette aventure.

J’avais l’ambition de lui succéder en y ajoutant une touche personnelle forgée par des années d’expériences dans des mandats municipaux, mais aussi comme délégué syndical au SAN de Sénart, ou comme administrateur de l’EPA Sénart, puis comme Conseiller général, Vice-président en charge des finances du département.

J’ai aussi acquis la certitude que la gouvernance d’une ville au 21ème siècle passe aujourd’hui par plus d’écoute, plus de participation des citoyens et des forces vives de la commune.

C’est dans ces conditions que j’ai participé à la primaire socialiste du printemps dernier. J’ai formulé des propositions, j’étais le seul, en enrichissant ma réflexion de celles de mes collègues élus, amis et camarades qui avaient décidé de me soutenir.

Le résultat de la primaire socialiste est connu, je n’y reviendrai pas…

J’aurai pu décider de « monter » ma propre liste, beaucoup m’y poussaient. Cette éventualité est apparue rapidement en contraction avec mon souhait de rassemblement et d’unité de la Gauche. J’y ai donc renoncé. Mais je n’ai pas renoncé à faire entendre ma voix. Mes propositions restent sur la table, nous verrons bien si elles seront reprises, un peu ou pas du tout par ceux qui se réclament aujourd’hui (mais pas très fort) du Parti socialiste.

J’ai choisi de ne pas participer à une équipe dont la composition ne correspondait pas à mes critères : constitution d’une équipe représentative de tous les courants de la Gauche, ouverte à des républicains  sincères et aux forces vives de la commune, existence d’un corpus programmatique qui m’aurait permis de vérifier qu’il était en adéquation avec mes priorités. La présence sur cette liste de quelques opportunistes n’était pas non plus faite pour m’en donner envie.

Faute de Poing et la Rose, se « vêtir » d’un coupe vent orange, ou colorier de vert et de rouge les  tracts de campagne ne pourra suffire à me convaincre.

Je n’ai jamais eu besoin, pour vivre, des indemnités des mandats politiques que j’ai obtenu des électeurs, je n’ai pas besoin non plus des oripeaux du pouvoir pour exister, ma liberté est donc totale.

Bonnes et heureuses fêtes de fin d’année,
à tous les moisséens je souhaite une heureuse année 2014.

jeudi 19 décembre 2013

Echo de campagne

Lundi 16 décembre 2013, à Moissy-Cramayel, vote du budget 2014.
L'opposition de Droite s'est opposée, rien d'anormal. Mais 3 élus de la majorité de Gauche se sont abstenus en précisant qu'ils seraient candidats sur une liste "apolitique", c'est bien entendu leur droit.

Mais lorsque l'on est un élu responsable et que l'on est en divergence avec la ligne politique suivie par la majorité avec laquelle on a été élu et notamment lors du vote du budget, on démissionne de ses fonctions surtout lorsque l'on appartient à l'exécutif. C'est en tous cas ma conception de la responsabilité politique.

Quand à moi je reste loyal à l'égard de l'équipe à laquelle j'appartiens jusqu'à fin mars et avec qui depuis 36 ans je crois avoir fais, avec d'autres, du bon travail.

Mais j'ai aussi retrouvé ma libre parole à l'égard des autres. Ma famille est et reste la Gauche humaniste, la Gauche de la générosité, la Gauche de la liberté, la Gauche de la solidarité.

Mes valeurs ne sont pas celles de la compromission ou de l'opportunisme.

samedi 14 décembre 2013

Portrait de campagne

A Moissy-Cramayel, la Droite, avec 2 listes risque bien de se prendre les pieds dans le tapis une fois de plus et personne ne s’en plaindra.

L’UMP a finalement misé sur Didier Vantemsche, un vieux cheval de retour de la politique moisséenne, battu en 1983 à Moissy, il n’avait pas tardé à se replier sur Cabourg ou il possédait un haras de chevaux de courses. Il réussira à s’y faire élire Maire en 1989…il n’y fera qu’un seul mandat, la gestion des « affaires » ayant pris le pas sur la gestion de la ville, il sera entrainé vers la faillite aussi bien politique que personnelle…Il avait totalement disparu de la scène moisséenne depuis 30 ans.

Il est attelé à un certain Deleyrolle,  conseiller municipal élu sur la liste de Dorothée Moureaux, candidate UMP à la mairie de Moissy en 2008. Il a très vite rompu avec elle en créant un second groupe politique de Droite (extrême) au sein du Conseil municipal. Il n’habite plus Moissy. Il se cache aujourd’hui sous l’étiquette UDI…

Sébastien Deleyrolle est vite apparu comme le digne fils spirituel de Christian le Scornec, lui aussi  colistier de Dorothée Moureaux en 2008 et ancien conseiller régional du Front National. Les propos délirants  de ces deux élus municipaux, aussi bien en séance du Conseil municipal que dans les colonnes du journal communal, les placent à la droite extrême de l’échiquier politique de Moissy.

Dès lors on se demande ce qu’est venu faire dans cette galère,  Emmanuel Ferrien, troisième de ce tiercé, issu d’une vieille famille d’agriculteur de Moissy, exploitant agricole lui-même et habitant Réau, 1er adjoint sans étiquette au Maire de ce village…Il risque bien de s’y griller les ailes.

La seconde liste est pilotée par Dorothée Moureaux (UMP ou ex UMP ?), conseillère municipale sortante, sympathique directrice d’école mais totalement dépourvue du moindre sens politique, Comment a-t-elle pu ignorer en 2008, l’appartenance au FN de son colistier de l’époque Christian Le Scornec, quelques clics sur internet l’aurait alors parfaitement édifié sur le pedigree du personnage…

Sa liste se veut une fois encore « apolitique »…son seul programme : l’insécurité. Et elle entend surfer sur cette ligne, qui à elle seule ne saurait constituer un projet municipal. Gérer une ville, et un budget de 22 millions d’euros ne peut s’apparenter à la gestion de celui de la coopérative scolaire de son école. Son premier  mandat dans l’opposition et les interventions qu’elle a pu y faire pendant 6 ans ne l’ont, à priori, pas vraiment préparée à cette tâche. On attendra son projet municipal pour porter un jugement définitif…

La haine politique entre ces 2 listes de Droite augure bien mal de leur possible fusion au lendemain d’un second tour éventuel, et sans fusion : aucune victoire possible de la Droite à Moissy-Cramayel…

Feuilleton à suivre dans ces colonnes

dimanche 8 décembre 2013

Financement d’une campagne électorale municipale

Je suis régulièrement interrogé sur le financement des campagnes électorales, et par ailleurs je lis ou j’entends pas mal d’âneries, notamment de la part de sympathisants de Droite de Moissy-Cramayel sur ce thème.
Il m’a semblé nécessaire de rappeler quelques principes.






Principes de financement d’une campagne électorale municipale
Pour les élections municipales dans les communes de 9 000 habitants et plus :

- nécessité de recueillir les dons par l’intermédiaire d’un mandataire financier, pendant l’année précédant le premier jour du mois de l’élection et jusqu’à la date du dépôt du compte de campagne du candidat (soit depuis le 1er mars 2013)
- règlement par le mandataire financier des dépenses engagées en vue de l’élection et antérieures à la date du tour de scrutin où l’élection a été acquise ;
- plafonnement des dépenses électorales et des dons fiscalement déductibles
- institution d’un compte de campagne retraçant les recettes et les dépenses de la campagne.

Les quatre principes ci-dessus ne s’appliquent pas dans les communes de moins de 9 000 habitants.

Pour les élections municipales dans toutes les communes, quelle que soit leur taille démographique :

- interdiction pour un candidat de recevoir des dons d’une personne morale (société, collectivité territoriale, etc..) autre qu’un parti ou un groupement politique.
- et dans les communes de moins de 9 000 habitants, les dons de personnes physiques ne sont pas déductibles de l'impôt.

Les dépenses électorales des candidats issues de leur seul apport personnel, qui peut revêtir la forme d'un prêt, font l'objet d'un remboursement forfaitaire de la part de l'Etat ramené désormais de 50% à 47,5 % de leur plafond de dépenses.

Le montant du plafond diffère selon que la liste candidate est présente au premier tour de scrutin ou au deux tours (après, si tel est son souhait fusion avec une autre liste candidate présente au 1er tour).

Pour les villes comprises entre 15001 et 30000 habitants le plafond est de 1.07 euros par habitant pour les listes présentes au 1er tour et de 1.52 euros pour les listes présentes au 2ème tour .

Pour une ville comme Moissy-Cramayel cela représente environ 19 000 euros de plafond à ne pas dépasser, soit  l’assurance d’être remboursé sur la base forfaitaire d’environ 9 500 euros, une somme bien suffisante pour faire une bonne campagne électorale, pas besoin d’être fortuné pour monter une liste et participer à cet exercice démocratique , cela représente environ 290 euros de participation en moyenne pour chaque membre de la liste en question (33 candidats).

Ce financement de base peut-être atteint soit à l’aide d’une avance de la tête de liste sur ses fonds propres et ceux de ces colistiers ou en empruntant auprès de sa banque cette même somme, avec l’assurance d’être remboursé par l’Etat lorsque la liste en question a obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés. Il est donc faux qu’il faille être particulièrement riche pour se présenter à une élection locale.

Le remboursement forfaitaire n'est pas versé aux candidats qui ont obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés au premier tour de scrutin, qui ne se sont pas conformés aux prescriptions de l'article L. 52-11, qui n'ont pas déposé leur compte de campagne dans le délai prévu au deuxième alinéa de l'article L. 52-12 ou dont le compte de campagne est rejeté pour d'autres motifs ou qui n'ont pas déposé leur déclaration de situation patrimoniale, s'ils sont astreints à cette obligation

lundi 16 septembre 2013

Communiqué de presse

J’ai réuni le 13 septembre dernier, le groupe d’hommes et de femmes, socialistes et républicains de progrès, qui soutenait ma candidature à la Mairie de Moissy-Cramayel.

Après une longue réflexion cet été, j’ai annoncé, que je ne serai pas candidat aux prochaines élections municipales à Moissy-Cramayel. En effet, j’ai estimé que les conditions politiques n’étaient pas réunies pour que je puisse y participer d’une manière ou d’une autre.

Mon mandat municipal se terminera donc le 30 mars 2014. Je tiens à remercier chaleureusement, tous ceux et toutes celles, nombreux, qui m’ont apporté au cours des derniers mois leurs soutiens et leurs encouragements.

Je souhaite pour notre commune, pour ses habitants, que le débat qui s’engagera dans le cadre de cette prochaine campagne électorale, leur apporte les réponses aux questions qu’ils se posent légitimement, en matière, de développement, d’éducation, de solidarité, de sécurité, de démocratie citoyenne et de gouvernance. J’ai tenté avec mes amis et camarades d’apporter ma pierre à cette réflexion.

Je reste Conseiller général du Canton de Combs-la-Ville, dans cette fonction, je continuerai d’être, comme je l’ai toujours été : chaque jour aux  cotés de tous.

Didier Turba

A Moissy le 15 septembre 2013

samedi 25 mai 2013

Moissy-Cramayel, demain - Contribution au débat









Le bilan de la Gauche à Moissy est largement positif

Les 40 dernières années  ont profondément modifié Moissy-Cramayel. Notre ville est ainsi passée d’un gros bourg rural de moins de 3000 habitants à la fin des années 70, à une petite ville de presque 18 000 habitants aujourd’hui. Nos concitoyens apprécient le bon niveau d’équipements et de services de notre commune. La qualité de la vie y est reconnue par beaucoup d’habitants. 

Mais qu’attendent aujourd’hui nos concitoyens du prochain Maire et de la future équipe Municipale ?

La gestion d’une ville de près de 20 000 habitants est une démarche exigeante qui demandera expérience et engagement permanent de tous les membres  de la prochaine majorité de gauche et particulièrement du 1er d’entre eux. 

Les  marges de manœuvres seront faibles, l’argent public sera rare et il ne faudra  compter que sur nous-mêmes. Chaque euro dépensé devra être un euro utile.

Pour autant, Il faudra anticiper les changements rapides du monde d’aujourd’hui en introduisant, au cours du prochain mandat, toutes les innovations que nous offre la modernité, aussi bien en matière d’urbanisme, d’architecture, d’économie d’énergie, de transport,  que de moyens pédagogiques à mettre à disposition des équipes enseignantes de nos écoles.

Des priorités devront guider l’action de la future municipalité : il faut, pour notre commune, un développement « soutenable » pour une ville « durable »

Réussir le développement à venir, impose l’équilibre de celui-ci, notamment en matière de composition sociologique de la ville

Nous ne pouvons accepter de voir notre commune se paupériser. Moissy-Cramayel est à à ce jour la commune de Sénart avec le plus important ratio de bénéficiaires du RSA, de même le nombre de nos jeunes bénéficiaires du Fonds Départemental d’Aides aux Jeunes, est-il  le plus important de l’agglomération de Sénart (aides alimentaires, aides à la formation, etc.)

Pendant 30 ans Moissy-Cramayel  a en effet largement participé à l’effort de solidarité nationale nécessaire, en acceptant un nombre important de logements sociaux et nous sommes fiers d’être une commune accueillant ainsi une population aux origines diverses et qui a su faire de l’apport de ces cultures une véritable richesse. 

Avec près de 35 % de logements sociaux, alors que la loi impose désormais à toutes les communes d’en accueillir un minimum de 25 %, nous avons largement fait notre part

La politique entamée de rénovation et de restructuration des ensembles HLM les plus anciens,  démontre aussi la volonté de la majorité municipale de Gauche de ne pas rompre avec cette politique du logement pour tous, en ne laissant pas se dégrader les quartiers anciens. 

Il faudra se poser pour l’avenir, la question de la destruction/reconstruction de certains des logements sociaux les plus anciens de la ville  qui ne correspondent plus à l’attente de leurs habitants. 

Un développement urbain maîtrisé et équilibré

Prochaine étape du développement de Moissy-Cramayel, le projet d'éco-quartier de Chanteloup, aura une capacité d'environ 2 400 logements, sa réalisation s'étalera au minimum sur une douzaine d'années. La réussite de ce dernier quartier, représente un enjeu décisif pour notre commune. 

Un des objectifs de ce quartier, doit être de rééquilibrer la nature du parc de logements à Moissy-Cramayel en participant à la réduction du ratio de logements sociaux. Il faudra progressivement faire passer ce ratio de 35 % à environ 28 voir 25%. 

La recherche d’une meilleure mixité sociale, imposera un dialogue plus efficace avec les bailleurs sociaux.

L’attention devra être apportée aux opérations immobilières qui pourraient se réaliser sur des parcelles situées dans le tissu urbain ancien et dont la « couture » avec ce tissu devra être particulièrement soignée.

L’amélioration de l’offre et de la qualité de notre commerce de proximité exige l’apport de populations nouvelles dotées d’un pouvoir d’achat  supérieur à celle d’aujourd’hui. La qualité de l’offre de logements de l’éco quartier de Chanteloup devra le permettre. Il ne faudra pas céder sur cette qualité.

Le rythme du développement urbain de notre commune doit être étroitement lié à celui de son développement économique.

Pour nos habitants, en particulier pour nos jeunes, aujourd’hui, la première exigence de la part de leurs élus, c’est d’abord l’accès à l’emploi, suivi de l’accès au logement.

Les conditions du développement économique dépendent pour une part significative de l’action politique locale : qualité des moyens de la mobilité : déploiement de la fibre optique, de la desserte routière, infrastructures de transports en commun, liaisons douces, existence de zones d’activités de qualité bien desservies, logements diversifiés, mixité de la population, qualité de l’éducation, enseignement supérieur, existence d’une vie culturelle importante, place de la vie associative. 

Tous ces critères participent à la décision d’un chef d’entreprise pour s’installer dans une ville. Moissy-Cramayel ne manque pas d’atout !

Le développement économique ne saurait se résumer à la seule logistique. Attirer des petites et moyennes entreprises performantes et innovantes doit nous mobiliser. Il en va de l’équilibre harmonieux de notre ville.

La bataille de l'emploi se gagnera aux côtés des entreprises qui innovent et qui investissent dans les matériels comme dans les hommes... il en existe déjà à Moissy comme à Sénart, on en parle trop rarement. 

L’Education et la culture doivent être priorisées, elles sont les conditions essentielles pour permettre à nos jeunes d’accéder aux formations porteuses d’emplois qualifiés, nous y consacreront toutes nos énergies.  

Moissy-Cramayel doit devenir « une ville apprenante  : s’il n’existe pas de définition unique de la « ville apprenante », ces villes ont en commun la volonté clairement affichée de placer l’innovation et la formation au cœur de leur stratégie de développement. Elles cherchent à stimuler l’activité économique en combinant selon des modalités diverses l’éducation et la formation, l’innovation et l’utilisation créative des technologies de l’information et de la communication.

Le raccordement FTTH à la fibre optique devra être réalisé au cours des 6 années du mandat. Il en va à la fois de la capacité d’attractivité de la ville et du refus de voir une fracture numérique s’installer pour les habitants et les entreprises de notre commune. C’est une des conditions pour que notre commune devienne une ville « apprenante ». Pour réaliser cet objectif ambitieux, la commune pourra s’appuyer sur les initiatives conjuguées du Département de Seine et Marne et de l’agglomération de Sénart.

En matière d’éducation, il ne suffit pas « d’empiler » les dispositifs, fussent-ils les plus pertinents : plan de réussite éducative, mise en place de la réforme des rythmes scolaires, éducation numérique, orchestre à l’école, lutte contre l’échec scolaire, que sais-je…certains d’entre eux péricliteront faute de moyens pérennes de la part de l’Etat, Il faut leur donner encore plus de sens  et de cohérence en impliquant dans tous les domaines, tous les acteurs de la ville. 

Les enfants, comme les adultes ne tiennent plus seulement leurs savoirs et leurs savoirs faire, des seules institutions scolaires. Internet et tous ses outils sont désormais passés par là. On ouvre moins le dictionnaire, encore moins son encyclopédie, mais de plus en plus son ordinateur.

Si les ateliers informatiques installés depuis plus de 20 ans dans nos écoles restent utiles, est désormais venu le temps du vidéo projecteur et du tableau interactif relié à l’internet. Les écoles de demain ne seront plus celles d'aujourd’hui : un enseignant seul devant sa classe. Il faut s’y préparer. L’enseignement à distance se développera immanquablement et certains cours se feront demain par téléconférence.

La tablette numérique, le smartphone, la liseuse remplaceront peu à peu les manuels scolaires. Des bibliothèques numériques se mettent progressivement en place. Le cahier de texte, le livret scolaire sont déjà en ligne dans certains de nos collèges et lycées, accessibles à tous moments par les parents, chez eux comme partout ou ils se trouvent. Les absences comme les demandes de rendez-vous leurs sont ou seront bientôt signifiés par SMS. 

La société de la communication instantanée gagne chaque jour du terrain. C’est un véritable enjeu, ce peut être une vraie chance pour faire reculer l’échec scolaire, comme ce peut-être le pire des moyens. A nous de faire en sorte de domestiquer ce nouvel outil. Mais je doute que l’on revienne  en arrière…

En matière de petite enfance, un effort particulier sur la toute durée du mandat devra être fait pour accueillir dans de meilleures conditions les enfants de moins de 3 ans. Les assistantes maternelles occupent aujourd’hui une place essentielle dans cette prise en charge. L’exercice de leur mission  doit être mieux accompagné. Toutes les innovations de leur part, en matière d’organisation seront encouragées par la municipalité (regroupement, accueils collectifs, accès aux services culturels (médiathèque, ludothèque). 

Placée au centre de notre ville, la place du 14 juillet doit retrouver son attractivité et sa sérénité,  Il faut  y consacrer tous les efforts. Logements, commerces, parkings souterrains et de surface, circulation, propreté, sécurité, toutes ces fonctionnalités seront traitées. Les réflexions et études  en cours doivent  être menées à terme et réalisées.

L’entretien de nos équipements et de nos rues devra être au cœur des dépenses d’investissements. La gestion optimum des nos équipements municipaux (notamment sportifs) est une obligation. Sans ressources supplémentaires, les possibilités de construire de nouveaux équipements seront réduites au minimum.

Les associations jouent un rôle irremplaçable dans l’animation de notre commune, elles sont facteurs de bien vivre ensemble. Sans elles, la municipalité ne saurait faire face à la demande en animation culturelle, sportive ou aux besoins de solidarité exprimés par les habitants les plus fragiles de notre commune.  Leur rôle doit être pleinement reconnu et leurs moyens préservés.

La Santé : à Sénart, le déficit de médecins et en particulier de spécialistes est inquiétant. Bon nombre de médecins généralistes partiront en retraite dans les 6 années à venir. La nouvelle équipe  devra se saisir  concrètement de cette situation. C’est  dans le cadre de l’intercommunalité que se trouveront les solution, dont la mise en place d’une maison de santé.

Les personnes âgées et celles porteuses de handicap devront être prises en compte dans tous les domaines : accès au logement, mobilité, aides au maintien à domicile, équipements dédiés. A Moissy, il n’existe à ce jour ni Maison de retraite, ni établissement pour Handicapés…

La sécurité préoccupe nos concitoyens, de gros efforts ont été faits pour améliorer cette sécurité : Il faudra poursuivre et ne pas relâcher l’action entreprise.

Pour une gouvernance démocratique et partagée, 

La politique de quartier entamée depuis près de 20 ans est aujourd’hui à bout de souffle, si les visites de quartier continuent d’avoir leur pertinence, l’exigence de proximité de nos habitants va désormais bien au delà de cette seule démarche.

Il est temps de rendre le pouvoir aux citoyens.

Une nouvelle relation » doit s’installer entre élus, citoyens, entrepreneurs de toutes sortes, associations et une proximité accrue avec toutes les catégories de la population. Cette volonté  implique de reconnaître à tous les citoyens de la commune des compétences et des capacités d’intervention complémentaires à celles des élus.

La gouvernance doit reposer sur un recours accru à la démocratie. C’est une condition essentielle à l’acceptabilité sociale et citoyenne des réformes nécessitées par les enjeux politiques, financiers et écologiques de notre époque.

Le Syndicat d’agglomération nouvelle de Sénart est appelé à joué un rôle de plus en plus important dans la vie de la commune.

Peu à peu, la mutualisation nécessaire des moyens de nos villes exigera le renforcement des pouvoirs de l’intercommunalité, donc une responsabilité bien plus grande des élus qui y représenteront les intérêts de la commune et une certaine indépendance d’esprit vis à vis du fonctionnement de l’intercommunalité telle qu’elle a pu être exercée jusqu’ici. 

Les atouts de Moissy-Cramayel sont importants, à nous tous de les saisir pour les mettre au service d’un avenir et d’une cause commune.


Didier Turba


lundi 20 mai 2013

Vous avez dit Eco-quartier ?










Eco-quartier, l’appellation est devenue un label obligé. 
De quoi parle-t-on ? Dans éco-quartier…il y a d’abord quartier, un morceau de ville qui doit fonctionner en lien avec le reste. Rien à voir avec un objet singulier posé à l’écart de l’existant. Que retenir de tout ce qui a été expérimenté jusque là?

Climat, énergie, matériaux
Tenir compte du climat et améliorer les techniques de construction sont devenues des évidences. Les matériaux, l’énergie le plus possible renouvelable, (soleil, vent, géothermie,etc.), et les progrés de l’isolation, font espérer d’importantes économies d’énergie. Les exemples se multiplient de bâtiments produisant davantage d’énergie qu’ils n’en consomment.

Eau, végétation
Généraliser une notion simple et source d’économies, le recyclage de l’eau de pluie. Rigoles, puisards, bassins permettent de stoker et de répartir l’eau. Soit elle regagne les nappes souterraines ou elle est réutilisée (lavage, arrosage). Deux rappels : l’eau absorbée par les végétaux est très utile au confort thermique d’été et il n’y a pas de meilleur filtre à poussière que les feuilles d’arbres. Les plantations
sont donc à conforter, avec des objectifs autant écologique que paysager. La réduction du volume de déchets verts, comme l’abandon des traitements chimiques sont des objectifs facilement atteignables.

Déplacement
Point essentiel, il est synonyme de vie facile, non polluante, économique ou au contraire, épuisante et coûteuse. Une source importante d’inégalités. Transports collectifs, vélo, marche à pied, les idées sont connues. Il faut pouvoir rejoindre l’école, l’arrêt de bus, de la façon la plus simple et « confortable »possible. La marche à pied par exemple ne nécessite rien d’autres qu’une minutie dans la mise au point des projets de voirie : obstacles supprimés, passages piétons sécurisés, surfaces faciles à marcher et propres, qualité de
l’éclairage. Enfin, et peut être surtout, l’éco-quartier généralise les voies partagées piéton/cycle/automobile. Ce principe permet d’optimiser le réseau de voirie et peut s’appliquer au reste de la ville, permettant de faire de Moissy une ville facile à vivre à l’échelle du piéton, du vélo, de l’automobile maitrisée.

Vouloir vivre ensemble
Les solutions techniques ne sont que des préalables. La réussite d’un éco-quartier ne peut dépendre d’elles. La ville trouve son équilibre parce que tous les habitants, les instances qui les représentent ont pu dialoguer pour aboutir au meilleur projet. C’est ce dialogue qui doit donner forme à la ville, traduire ce vouloir vivre ensemble, et permettre de l’améliorer sans cesse.

Bertrand Deladerrière
Architecte-paysagiste
Moisséen

jeudi 16 mai 2013

Commune et environnement, notre cadre de vie.











La gestion d'une ville et de sa région demande des interventions quotidiennes sur l'habitat, les transports, les activités économiques et répondre aux besoins de la population sans porter atteinte à l'environnement tout en garantissant un développement économique capable d'assurer un progrès social.

C'est bien là tout l'enjeu du développement durable, mobiliser dans un même élan chacun des acteurs de la société (individus, entreprises, collectivités territoriales) afin que par un effet d'entraînement mutuel une nouvelle dynamique et gouvernance de nos activités prennent corps et que devienne caduque la question de l'efficacité du geste individuel :
« à quoi cela sert-il que je fasse des efforts si je suis le seul ? »."

S'il peut-être difficile de comprendre que l'action individuelle est un élément indispensable pour l'avenir de l'humanité, rappelons qu'agir localement permet également d'œuvrer à la constitution d'un cadre de vie et d'une existence plus sains et respectueux. En prenant moins la voiture, en produisant moins de nuisances, en ramassant et triant nos déchets, etc.

Nous croyons souvent à tort que la défense de notre santé et notre environnement n'est pas de notre ressort, bien au contraire nous représentons une force considérable capable d'infléchir la société de consommation dans de nombreux domaines : citoyenneté active et responsable, implication des jeunes générations, éducation, commerce équitable, préservation de l'environnement, éthique des entreprises, etc.

Pour cela, l’information et la prise de conscience des citoyens est essentielle. Il faut avoir un regard objectif sur la situation mais il faut aussi changer et surtout passer à l’action. Il est évident que la mobilisation doit s’organiser, que des  alternatives sont à expérimenter pour transmettre à nos enfants une planète vivable.

Par Marc Contini
& Didier Turba

vendredi 10 mai 2013

Les finances municipales















Un casse-tête
. C’est souvent un débat d’experts, c’est parfois un débat confisqué par la technique. C’est encore plus vrai lorsque les ressources financières sont rares et que la lutte contre les déficits publics se traduit bien trop souvent en abandon de l’action publique. Les moyens de financer une politique municipale sont limités : produit de la fiscalité, dotations de l’Etat, subventions régionales ou départementales, participation financière des usagers des services publics communaux.

Nous voulons tous des équipements , nous voulons tous  aussi que le patrimoine communal : rues, espaces verts, écoles, équipements de toute nature (sportifs, culturels sociaux)…soient bien entretenus,

Mais nous voulons aussi tout et son contraire : moins d’impôts tout en conservant les mêmes services  et sans augmenter les tarifs municipaux,: un casse-tête.

La gestion des finances communales, c’est d’abord, prioriser :

A Moissy,  nous avons une population jeune, nous devons donc financer tout ce qui touche à l’enfance, à l’éducation, à la jeunesse, aux activités sociales, culturelles et sportives.

Nous sommes un territoire en développement, il faut donc financer les équipements municipaux, l’entretien des voiries, des espaces verts.

Des choix, pas facile, un équilibre à respecter :

Faut-il faire payer le contribuable (impôts) ou l’usager (tarifs municipaux) ?

Nous avons jusqu’ici fait le choix  de faire financer ce qui relève de la solidarité  par l’impôt mais aussi de faire participer l’usager au coût du service rendu par la commune, en fonction de ses revenus (quotient familial).

Même dans une situation ou l’argent public sera rare, nous devrons tout faire pour éviter d’augmenter les impôts. 

Faut-il augmenter les tarifs municipaux ? ce n’est pas une fatalité.

Tout en tenant compte de l’augmentation des charges, il faudra définir, collectivement, pour chaque service municipal, quelle est le niveau de contribution attendue des usagers par rapport au coût de revient du service, quel est le bon mode de calcul de chaque tarif (doit-il être horaire, forfaitaire ou progressif ?).

Notre choix (politique et social) sera de poursuivre l’application d’un quotient familial, afin que chaque usager participe aux coûts des services municipaux en fonction de ses revenus et de sa situation.

Emprunter, c’est financer un équipement en étalant les charges sur plusieurs années. A Moissy, nous avons un haut niveau d’équipements publics, que bien de communes nous envient et pourtant nous ne sommes pas trop endettés.

Dans la période difficile actuelle, il faudra tenir compte des contraintes réelles rencontrées par les collectivités, mais surtout de la nécessaire définition de priorités.

Nous devrons donc être ambitieux pour Moissy-Cramayel, mais raisonnables à la fois, développer les partenariats, rechercher des subventions, privilégier le développement économique.

Il faudra réfléchir ensemble et engager la réforme de nos fonctionnements collectifs, être parfois moins ambitieux pour être plus sélectifs et plus efficaces.

Angelo Valerii
Didier Turba

vendredi 3 mai 2013

La santé


La désertification médicale menace à Sénart comme à Moissy-Cramayel


Personne n’est sans savoir le problème de désertification médicale qui menacent la Seine et Marne tout comme l’agglomération de Sénart. Les raisons sont multiples : numérus clausus décidé arbitrairement et politiquement il y a  trente ans. Celui-ci est en décalage permanent de dix à quinze ans. La féminisation de la profession médicale. Des médecins en départ à la retraite sans successeur. Pas d’hôpital de référence digne de ce nom.

Les conséquences sont simples :
Le délai moyen d’un rendez-vous chez un généraliste est de 3 ou 4 jours. Le délai moyen d’un rendez-vous chez un spécialiste est de 3 ou 4 mois.  Les patients ont régulièrement recours au plateau technique des urgences hospitalières ce qui a pour conséquence de les engorger et de nuire à la qualité de la prise en charge des vraies urgences. Les patients sollicitent parfois des structures privées d’urgentistes qui sont elles même débordées.

Des réflexions sont en cours, il est temps de passer à l’action.  Ces réflexions se fondent sur la conviction que c'est en renforçant l'attractivité du territoire pour les médecins qu'il sera possible d'assurer durablement une couverture médicale satisfaisante du territoire. Pour ce faire, il est indispensable d'apporter aux professionnels de santé des conditions confortables d'exercice professionnel et de vie personnelle. Il est temps d’obtenir sur le territoire de l’agglomération de Sénart/Melun l’hôpital de référence du sud seine et marnais que nous attendons depuis si longtemps.

La création de Maison de santé facilement accessibles, regroupant plusieurs professionnels de santé (généralistes, infirmières, sages femmes, kinésithérapeutes…) et organisant la  permanence de soins en semaine, les week-end et les jours fériés pourrait  proposer aux médecins volontaires des astreintes  en conséquences et rémunérées.

Les urgences hospitalières pourraient ainsi réorienter les patients sans pronostic vital sur ces structures.

Une autre piste complémentaire: mettre en place un vaste programme d’éducation en termes de santé publique pour réapprendre à la population une meilleure consommation de la médecine.
Nombre de consultations ou de consommation de médicaments sont injustifiés, les collectivités locales pourraient participer à ce programme d’éducation à la santé publique.

Ces réflexions viennent conforter localement les dispositions prises par le Conseil général de seine et Marne dans son plan départemental de démographie médicale.

Par le Docteur Damien Wehrli et Didier Turba

dimanche 14 avril 2013

Révolution numérique et éducation



Education et culture numérique sont des conditions aujourd’hui essentielles pour permettre à nos enfants d’accéder aux formations porteuses d’emplois qualifiés.

Que seront les modèles pédagogiques du 21ème siècle ? Les enfants, comme les adultes ne tiennent plus seulement leurs savoirs et leurs savoirs faire des seules institutions d’éducation et de formation.

Internet et toutes ses composantes sont désormais passés par là, on ouvre moins le dictionnaire, encore moins son encyclopédie mais de plus en plus son ordinateur. Le télé enseignement et la vidéo conférence gagnera du terrain tout comme le télé travail.

Hier savoir lire et comprendre le sens de ce que l’on lisait était bien  la moindre des choses, un savoir malheureusement encore trop souvent mal maîtrisé par un certain nombre de nos enfants.

Aujourd’hui comprendre et décrypter le sens des images et des informations de toutes sortes  qui nous arrivent par les nouveaux vecteurs de la communication paraît tout aussi indispensable. L’usage des réseaux sociaux, nous montre quotidiennement les dérives que peuvent engendrés certains de ces usages.

Les ateliers informatiques installés depuis plus de 30 ans dans nos écoles restent utiles, Mais  désormais, est aussi venu le temps du vidéo projecteur et du tableau interactif installés dans chaque classe et reliés à l’internet . En Seine et marne et à Moissy, la fibre optique dessert désormais tous les  collèges et le département les équipent ainsi progressivement,  c’est déjà le cas de celui de  La Boétie, celui des Maillettes suivra début 2014.

La tablette numérique, la liseuse ou même le Smartphone risquent de remplacer peu à peu les manuels scolaires. Des bibliothèques numériques se mettent progressivement en place. Quelle place doit-on réserver à ces nouveaux médias du savoir et de l’éducation ?

Le cahier de texte, le livret scolaire sont déjà en ligne dans certains de nos collèges, accessibles à tous moments par les parents, de chez eux comme de partout ou ils se trouvent. Les absences comme les demandes de rendez-vous leurs sont ou seront bientôt signifiés par SMS.

La société de la communication instantanée gagne chaque jour du terrain. Ce sera un des enjeux de demain, ce peut être une vraie chance pour faire reculer l’échec scolaire, comme le pire des moyens.

A nous de faire en sorte de domestiquer ces nouveaux outils. Je doute que l’on revienne en arrière…

samedi 6 avril 2013

Développement durable



Cette semaine était celle du "Développement durable" et elle est l'occasion d'un rappel des bonnes pratiques pour notre cadre de vie et d'une découverte des initiatives en faveur du développement durable.

Emilie Rotrou, jeune moisséenne engagée nous offre son témoignage.


"Ouvrons un œil bienveillant sur la nature qui nous entoure !"

"A Moissy Cramayel, nous avons la chance de posséder une biodiversité insoupçonnée que nous ne prenons pas le temps d’observer et de chouchouter… Hérons cendrés, Martins pêcheurs, Cygnes tuberculés, Bruants des roseaux, Grèbes huppés, et bien d’autres qu’il m’est impossible d’énumérer ici, peuplent nos plans d’eau, nos espaces verts et nos jardins ! Cette biodiversité est la nôtre, à nous de faire en sorte qu’elle s’épanouisse en la respectant.

Ma citation préférée ? « L’admiration est le premier pas vers le respect » (Nicolas Hulot). Apprenons à regarder la beauté autour de nous, où qu’elle se trouve, souvent même juste devant notre porte… Levons les yeux, ouvrons nos oreilles…

Malheureusement, tout cet équilibre est menacé par la présence de déchets, des incivilités…

Prenons soin de la faune et de la flore avec des gestes simples, tant au niveau de tout un chacun que des services municipaux ! Une gestion différenciée des espaces, des tontes plus espacées dans le temps et faites de manière moins systématique, la réduction progressive puis l’abandon des produits phytosanitaires, un respect quant au dépôt des ordures et autres déchets permettraient de favoriser notre biodiversité tout en réduisant les coûts et offriraient de plus un meilleur cadre de vie à tous les moisséens."

Emilie Rotrou

lundi 1 avril 2013

Développer la culture sur notre commune














Un projet au service du développement culturel de notre commune :

Depuis toujours la culture occupe une place importante dans le développement de notre commune. La meilleure preuve, un théâtre placé en plein cœur de ville, à ses côtés une médiathèque et une ludothèque. Avec l’école de musique installée dans l’enceinte d’un groupe scolaire et d’une maison de quartier, comment faire mieux la preuve de cette priorité. Nous y consacrons plus de 8 % du budget de fonctionnement de la commune.

Toutes les villes attachent aujourd’hui une importance particulière à la culture, facteur d’identité et d’attractivité, elle est un formidable outil d’éducation et de loisirs.  Poursuivre cette action sera une de nos priorités. Le développement culturel accompagnera le développement urbain de notre commune par une approche culturelle et artistique.

Nous voulons offrir, notamment aux plus jeunes, des expériences culturelles qui suscitent émotion, plaisir, réflexion, surprises et échanges.

Après le départ en 2015 de la Scène Nationale de Sénart, installée à la Rotonde, pour son nouveau Grand Théâtre du Carré Sénart, nous souhaitons maintenir une offre culturelle de proximité de qualité, en particulier en développant l’activité cinéma par une programmation régulière et de qualité. Nous en profiterons pour permettre à l’école municipale de musique d’accéder à un outil de valorisation de ses pratiques musicales et de diffusion, par l’utilisation régulière de cette salle. De la même manière nous entendons donner aussi un lieu de visibilité aux pratiques amateurs de la ville comme du territoire sénartais.

La Médiathèque et la ludothèque désormais réunies sous une même direction feront l’objet d’un nouveau projet de service qui s’intègrera dans des locaux dont l’intérieur fera partie d’une rénovation et d’un réaménagement pour lesquels les réflexions sont en cours. En matière de lecture publique, tenir compte des nouvelles attentes du public sera au cœur de nos préoccupations.

L’école de Musique est une pièce essentielle, de notre politique culturelle. L’évolution des pratiques musicales, a poussé à l’intégration des 18 Marches au sein de l’école de musique. Désormais guitares électriques et batterie côtoient violons et clarinettes. Mais la relative faiblesse de nos moyens ne permet pas de répondre à la demande. Un nouveau projet d‘établissement jette les bases d’une nouvelle approche de l’enseignement musical, notamment par la mise en œuvre d’une classe d‘orchestre au collège les Maillettes. D’autres évolutions seront à imaginer.

Les nouvelles approches culturelles de la musique et de la lecture, la refonte des rythmes scolaires, l’évolution de l’offre culturelle territoriale, les changements sociodémographiques et économiques, l’approfondissement d’un cadre intercommunal, tels seront les enjeux du prochain mandat en matière culturel.

lundi 25 mars 2013

Le logement pour tous !



Pour une politique équilibrée du logement pour tous.

En Ile-de-France, la crise du logement s’est largement accentuée, ces dix dernières années : le coût de l’immobilier a connu une progression sans rapport avec l’évolution du coût de la vie, les loyers ont augmenté dans des proportions quasi identiques et la construction de logement sociaux a stagné.

Depuis trente ans, Moissy-Cramayel a largement participé à l’effort de solidarité nationale nécessaire, en acceptant un nombre important de logements sociaux.  Nous sommes fiers de vivre dans une commune accueillant ainsi une population aux origines diverses, qui a su faire de l’apport de ces cultures une véritable richesse.

Avec plus de 34 % de logements sociaux, alors que la loi impose désormais à toutes les communes d’en accueillir au moins 25 %, nous avons fait plus que notre part de travail. Que chaque commune s’inspire de notre exemple, et la question du logement pour tous sera dernière nous.

La politique entamée de rénovation et de restructuration des ensembles HLM les plus anciens, en particulier les cités du Parc et du Noyer-Perrot, démontre aussi la volonté de la majorité municipale de gauche de ne pas rompre avec cette politique du logement pour tous, en ne laissant pas se dégrader les quartiers anciens.

Mais il faudra, à l’avenir, trouver un équilibre permettant une offre plus diversifiée de logements, capable d’attirer davantage de cadres moyens et supérieurs, par exemple.

Afin de respecter ces objectifs, les prochains programmes immobiliers ne devront pas compter plus de 10 % de logements sociaux. Cela permettra de revenir progressivement à un équilibre global, tout en respectant la loi.

Ce sera notre engagement.

mercredi 20 mars 2013

Me battre pour l’emploi aux côtés des entreprises !


Ma priorité: me battre pour l’emploi aux côtés des entreprises !

Je ne résiste pas au plaisir de vous donner connaissance d'un communiqué que vient de me faire parvenir une belle entreprise moisséenne qui malgré la crise se développe et réussie. Félicitations à ces dirigeants et à ses cadres, employés et ouvriers.

" Moissy-Cramayel, le 19 mars 2013. ATF Gaia, société de services intervenant dans la gestion du cycle de vie des équipements informatiques et télécoms professionnels, annonce un chiffre d’affaires en hausse de 7% pour l’année 2012."

ATF GAIA est une entreprise citoyenne qui emploie 71 collaborateurs dont une majorité de travailleurs handicapés. Je connais bien cette entreprise qui a bénéficié à plusieurs reprises du soutien de Seine et Marne Développement (l’agence de développement économique du Département).

La bataille de l'emploi se gagnera aux côtés des entreprises qui innovent, qui investissent dans les matériels comme dans les hommes... je suis également mobilisé sur ce terrain essentiel. Je rencontrerais prochainement des chefs d'entreprises de notre secteur.

Vendredi, j'irais visiter l'entreprise JPB, un sous-traitant de l'industrie aéronautique en plein essor et qui va s'installer sur le pôle de Villaroche pour y développer son activité.

Après avoir embauché près de 500 personnes l'année dernière, Safran/Snecma, embauche 350 personnes cette année (ingénieurs, techniciens et ouvriers spécialisés).

Chez nous, à nos portes, il y a des secteurs porteurs. Sortons de notre pessimisme, il y a des choses aussi qui vont bien, mettons les en avant et développons les.

dimanche 17 mars 2013

La sécurité à Moissy-Cramayel






A propos d’insécurité :


A Moissy-Cramayel, en matière de sécurité, ces dernières années, des décisions importantes ont été prises et mises en œuvre :

- Coordination entre la Police nationale et la Police municipale
- Réunions hebdomadaires pour croiser les informations
- Remise à niveau général de l’éclairage public avec pour objectif la suppression des zones d’ombre et l’amélioration de l’éclairement de la ville.
- Réalisation d’un réseau de caméras de vidéo surveillance
- Actions de prévention diverses en direction de la jeunesse
- Présence policière plus fréquente et plus importante sur le terrain
- Une réflexion globale menée au niveau de l’agglomération de Sénart en liaison avec les services de l’Etat (police, justice, éducation nationale, prévention…)

Des résultats sont d’ores et déjà enregistrés et les derniers chiffres de la délinquance sont nettement orientés à la baisse. Malgré tout, les cambriolages restent encore trop nombreux, j’ai été  moi même victime d’un cambriolage il y a une semaine…

Nous devrons poursuivre nos actions pour obtenir plus de moyens pour notre commissariat ainsi que le redécoupage de notre circonscription de Police qui en allant au delà de Brie-Comte-Robert est bien trop grande. Nous voulons que son périmètre d’intervention soit réduite au seul territoire de l’agglomération de Sénart.

La lutte contre la délinquance, passe aussi par des efforts constants en matière d’éducation, par les familles comme par toutes les institutions qui y concourent. Le chômage qui touche particulièrement les jeunes doit être combattu avec vigueur.
Cela passe aussi par des sanctions fermes et rapides, un plan d'urgence pour la justice des mineurs (recrutement de juges des enfants, d’éducateurs, de greffiers), et le développement des peines alternatives et des travaux d’intérêt général (TIG). La prison ne résout pas tout  et est trop souvent l’école du crime.
Cela passe aussi par un aménagement de la ville évitant les halls d’immeubles trop accessibles, les petits cheminements propices aux intrusions dans les propriétés, des aménagements paysagers simplifiés et une propreté plus grande de la ville, la disparition encore plus rapide des épaves, un stationnement plus rationnel et la reconquête des parking en sous-sols inutilisés, etc.…

vendredi 8 mars 2013

8 Mars, et ensuite..



En revenant de l'établissement de moyen séjour ou se rétablie très lentement ma mère suite à ses ennuis de santé.  en cette " journée nationale des femmes", je pensais à sa vie
Elle avait commencé à travailler à quinze ans, "chez les autres" comme on disait alors. Un salaire dérisoire et les humiliations fréquentes du patron, un grand bourgeois melunais.
Mais une volonté de fer et... la capacité à défendre ses droits, lui ont permis de garder la tête droite.
Elle a toujours refusé de subir. Elle ne voulait rien devoir à personne. Veuve à 44 ans, elle nous a inculqué, à mon frère comme à moi ses valeurs: le travail, le respect des autres, la solidarité.*

J'ai vraiment de l'admiration pour ces femmes d'hier et d'aujourd'hui, qui sans grands discours, ni faux semblants ont su ainsi défendre leur cause et gagner leur liberté.

J 'ai quelque fois un peu plus de mal à me retrouver, dans certaines de ces suffragettes à qui tout a été donné et qui mettent en avant, en permanence, de soit disant combats pour avoir obtenu les positions auxquelles elles sont parvenues.

La cause des femmes, c'est la cause de tous ceux qui refusent, la discrimination, les inégalités et les violences qui leur sont faites. C'est en tous cas la cause de l'homme que je suis !


dimanche 3 mars 2013

Quel avenir pour Moissy ?


A Moissy-Cramayel, depuis 43 ans, la municipalité de Moissy est gérée par une liste d’Union de la Gauche, avec à sa tête Jean-Jacques Fournier. 2014 marquera un tournant et ceux qui ont l’ambition de lui succéder devront  proposer aux habitants de notre commune une nouvelle histoire, de nouveaux objectifs.










Autour de moi, des hommes et des femmes motivés et compétents se rassemblent pour que nous fassions de Moissy une ville harmonieuse, innovante et solidaire

Le mandat 2014/2020  devra être marqué par un nouvel élan, une nouvelle dynamique, dans la manière de diriger la commune, dans la conduite de son aménagement, dans la pratique de l’écoute et de la proximité avec les habitants. il faudra oser plus de proximité,  plus de transversalité, moins de verticalité.

Partisan de la démocratie participative, beaucoup de nos concitoyens m’ont rejoint. Femmes et hommes de progrès, tous veulent, à Moissy, faire rimer les mots : Harmonie, Innovation, Solidarité.

Mes valeurs sont celles de la République « liberté, égalité, fraternité », elles sont aussi celles de la gauche « Laïcité et Solidarité ».


Didier Turba