vendredi 8 mars 2013

8 Mars, et ensuite..



En revenant de l'établissement de moyen séjour ou se rétablie très lentement ma mère suite à ses ennuis de santé.  en cette " journée nationale des femmes", je pensais à sa vie
Elle avait commencé à travailler à quinze ans, "chez les autres" comme on disait alors. Un salaire dérisoire et les humiliations fréquentes du patron, un grand bourgeois melunais.
Mais une volonté de fer et... la capacité à défendre ses droits, lui ont permis de garder la tête droite.
Elle a toujours refusé de subir. Elle ne voulait rien devoir à personne. Veuve à 44 ans, elle nous a inculqué, à mon frère comme à moi ses valeurs: le travail, le respect des autres, la solidarité.*

J'ai vraiment de l'admiration pour ces femmes d'hier et d'aujourd'hui, qui sans grands discours, ni faux semblants ont su ainsi défendre leur cause et gagner leur liberté.

J 'ai quelque fois un peu plus de mal à me retrouver, dans certaines de ces suffragettes à qui tout a été donné et qui mettent en avant, en permanence, de soit disant combats pour avoir obtenu les positions auxquelles elles sont parvenues.

La cause des femmes, c'est la cause de tous ceux qui refusent, la discrimination, les inégalités et les violences qui leur sont faites. C'est en tous cas la cause de l'homme que je suis !


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Didier Turba