Ce que je suis

Une jeunesse moisséenne


Mes grands parents  paternels et maternels se sont installés il y a environ un siècle à Moissy-Cramayel. C’étaient des gens d’origines modestes. Mécanicien agricole pour l’un, simple ouvrier agricole pour l’autre, ils ont travaillé dans les fermes autour de Moissy. Ma mère est née à Villaroche, sur la commune de Réau. le nom d’un de mes arrières-grands oncles figure sur le monument aux morts de Réau.

Je suis né à Moissy-Cramayel, rue Maulois, dans la maison familiale ou vit encore ma mère. Après l’école communale à Moissy-Cramayel (dans l’actuelle salle des mariages de la mairie), c’est à Combs La Ville que je fréquente le collège au début des années 60. Je pars ensuite à Paris,  et c’est à l’Ecole Nationale de Chimie de Paris que je poursuis des études de chimie. J’avais 17 ans, à la mort de mon père.

A Lieusaint à l’occasion de vacances scolaires, dans une petite usine de fonderie aujourd’hui disparue, je  découvre pour la première fois le monde du travail et la condition ouvrière. Cette expérience sera déterminante, plus tard, pour mon engagement politique. Je serais aussi facteur vacataire, pendant d’autres congés scolaires, sur une tournée couvrant un quartier de Moissy et Réau. Ce sera alors la découverte du rôle du service public et de la proximité avec les usagers.

Après mon service militaire à Provins, je travaille dans un laboratoire de recherche et de développement chimique pour un grand groupe pharmaceutique. La formation permanente, me permettra de progresser. Ma carrière professionnelle sera marquée par des engagements syndicaux forts. Je connaîtrais les difficultés liées à la restructuration des groupes pharmaceutiques, les fermetures de laboratoires et d’usines, la peur du chômage, la nécessité de la reconversion.

Le temps de l’engagement associatif


Mon gout pour l’engagement citoyen, me pousse d’abord à m’investir  dans le domaine associatif. Avec d’autres, en 1972, à Moissy-Cramayel, je participe à la création de la Maison de la Culture, Maison Pour Tous. Cette association socio-culturelle, gérera pendant plusieurs années les centres de loisirs de la commune, elle développera des activités de toutes natures (spectacles, danse, théâtre, poterie, atelier photo et de sérigraphie), certaines d’entre-elles existent toujours.

Aujourd’hui encore, je reste Président de l’Orchestre d’Harmonie de Moissy, c’est la plus vieille association de la ville, elle est née en 1875. Avoir permis, avec d’autres de la garder active, est une de mes plus belles fiertés.

Viendra ensuite la création du MASC. Cette nouvelle association gèrera pour le compte de la commune toutes les activités jeunesse. Aux côtés de Philippe Chauveau, alors Directeur de cette structure, j’en assurerais les fonctions de Président, jusqu’à la municipalisation des activités qu’elle gérait. 

Cette belle aventure, sera marquée par l’action décentralisée des animateurs jeunesse dans tous les quartiers de la ville grâce à un vieux bus de la RATP, réaménagé par les jeunes eux mêmes. 
Ce sera aussi le temps de la création de l’espace Kangourou, au Noyer-Perrot, un lieu ou les jeunes pratiquaient la boxe française, puis celle des 18 Marches dans la ferme de Lugny qui deviendra un des  lieux emblématiques de la musique rock en Seine et marne et qui sera soutenu longtemps par le Ministère de la culture.

Le temps de l’engagement politique


Parallèlement à cet engagement associatif,  j’adhère au Parti Socialiste en 1973. Je suis élu en 1977, sur la liste de Gauche dirigée par Jean-Jacques Fournier. Maire-adjoint, je serais en charge pendant 2 mandats de l’éducation, une époque ou la population croit de manière importante, exigeant la création de nombreux groupe scolaires, Fosse cornue, les Grès, les Marronniers, j’y apprendrais beaucoup au contact des équipes enseignantes successives et des associations de parents d’élèves. Chargé ensuite de la culture, je participe à la création de l’équipement culturel de la Rotonde et de la Médiathèque, l’école de musique se développera peu à peu, grâce à une équipe de professeurs particulièrement motivée et compétente. J’en suis assez fier. J’ai été Vice-président du SAN de Sénart, chargé de l’éducation et de la culture entre 1983 et 1995.


En 1998, candidat aux élections cantonales,  je suis élu conseiller général du canton de Combs-la-Ville en battant, le candidat de Droite sortant, Maire de Combs-la-Ville. J’ai été réélu largement en 2004 puis en 2011. Depuis 2004, j’assure la fonction de Vice-président en charge des finances du Conseil général de seine et Marne.

L’écoute permanente de mes concitoyens : dans mes permanences, comme dans les activités auxquelles ils participent, m’ont confirmé dans la certitude, que l’exercice de la responsabilité qu’ils m’ont confié, ne pouvait se faire sans cette grande proximité avec eux. 

C’est cette longue maturation, ces expériences successives, cette passion pour ma commune : Moissy-Cramayel, qui m’ont fait ce que je suis aujourd’hui.


Didier Turba

3 commentaires:

  1. Je partage les valeurs de liberté et de responsabilité que Didier Turba incarne avec simplicité.

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  2. Merci de votre soutien, vous pouvez prendre contact directement avec moi à mon adresse mail: didier.turba.2014@gmail.com, n'hésitez pas à rejoindre notre groupe de réflexion, vous pourrez ainsi participer à l'élaboration de nos propositions pour Moissy.

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  3. j'ai oublié une fonction dans mon CV, j'ai été pendant un mandat municipal 1er Adjoint au Maire entre 1989 et 1995...

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Didier Turba