Vice-président du Conseil général de Seine et Marne en charge des finances et ayant délégation de signature, au début de chaque mandat électif et à la fin de chaque mandat, je suis tenu de faire une déclaration de patrimoine (propriétés bâties et non bâties, valeurs cotées en bourse, assurance vie, livrets d’épargne, voiture, bateaux, stock options, revenus de toute nature, ect…). La loi 12 octobre 2013 à modifié cette obligation et l’assortie désormais d’une obligation d’une déclaration d’intérêts et d’activités.
Bien qu’ayant déjà produit une déclaration de patrimoine au début de mon mandat en 2011, je suis donc tenu de recommencer et de déposer avant la fin mai auprès du Président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ce document assorti de cette déclaration d’intérêts et d’activités.
Pour moi, aucun problème existentiel à produire ces documents. Cette déclaration sera d’ailleurs beaucoup plus simple à faire pour moi que pour d’autres assujettis à cette obligation. Et puis c’est à faire pratiquement en même temps que la déclaration d’impôts…
Blog de Didier Turba - Expression Citoyenne
samedi 19 avril 2014
jeudi 10 avril 2014
Suppression des départements : le Gouvernement se trompe de cible
Devant la représentation Nationale, le 8 avril dernier, le Nouveau 1er Ministre Manuel Valls annonçait la suppression de la moitié des régions avant 2017. La totalité des départements passeront ensuite à la trappe, mais les 36000 communes restent ainsi que, plus de 15000 syndicats à vocation simples ou multiples... contre 8000 communes en Allemagne, pour 80 Millions d'habitants. Chercher l'erreur...
La clause de compétence générale que l’Assemblée Nationale venait de redonner aux collectivités locales...sera supprimée. De même, était-ce utile, pour en arriver là, de supprimer le conseiller territorial... et pourquoi attendre 2021.
Sur une question institutionnelle aussi essentielle, un référendum demandant au peuple français ce qu'il souhaite, est indispensable.
Vox populi, vox dei, au moins nous saurions définitivement sur quel pied danser et comment préparer les futures échéances...
Cette annonce, c'est la démobilisation générale assurée pour 2015 date du renouvellement des assemblées régionales et départementales. Pour les personnels des Conseils généraux, comme pour les élus qui ne seront plus que des exécuteurs testamentaires, destinés entre 2015 et 2021 à exécuter les affaires courantes d'une institution mourante.
Excitant tout cela !!! Alors, oui, ce n'est pas seulement d'un débat que nous avons besoin sur la réforme territoriale, il faut demander l'avis des français.
Relisez ce que j'écrivais le 21 janvier dernier sur le « mille feuille », ce n'est hélas pas la voie qui a été choisie par le Président de la République et le nouveau 1er Ministre, en matière de réforme institutionnelle des territoires.
Supprimer les départements, ne fera pas faire d'économie, ils ont déjà du se mettre à une diète sévère depuis 2004 pour faire face aux dépenses dont l'Etat s'est déchargé sans les compenser (RSA, APA, PCH, routes nationales devenues départementales, personnels d'entretien des collèges, MDPH, ect...).
En Seine et marne nous avons un des taux les plus faibles de dépenses d'administration, nous sommes au bout des économies possibles.
Supprimer les élus ne fera pas d'économies substantielles et dans notre département, il faudra toujours entretenir le réseau routier, s'occuper des 3500 enfants retirés à leur familles par l'autorité judiciaire et confiés aux bons soins des services départementaux, prendre en charge les personnes handicapées et âgées dépendantes, faire fonctionner les collèges, Prendre en charge les transports scolaires (aujourd'hui gratuits) Payer les bénéficiaires du RSA et tenter de les réinsérer...
Bref, mes chers concitoyens ne comptez pas sur la suppression des conseils généraux, devenus départementaux, pour payer moins d'impôts ou faire diminuer les dépenses publiques (sauf à supprimer les services dont je viens de parler).
La clause de compétence générale que l’Assemblée Nationale venait de redonner aux collectivités locales...sera supprimée. De même, était-ce utile, pour en arriver là, de supprimer le conseiller territorial... et pourquoi attendre 2021.
Sur une question institutionnelle aussi essentielle, un référendum demandant au peuple français ce qu'il souhaite, est indispensable.
Vox populi, vox dei, au moins nous saurions définitivement sur quel pied danser et comment préparer les futures échéances...
Cette annonce, c'est la démobilisation générale assurée pour 2015 date du renouvellement des assemblées régionales et départementales. Pour les personnels des Conseils généraux, comme pour les élus qui ne seront plus que des exécuteurs testamentaires, destinés entre 2015 et 2021 à exécuter les affaires courantes d'une institution mourante.
Excitant tout cela !!! Alors, oui, ce n'est pas seulement d'un débat que nous avons besoin sur la réforme territoriale, il faut demander l'avis des français.
Relisez ce que j'écrivais le 21 janvier dernier sur le « mille feuille », ce n'est hélas pas la voie qui a été choisie par le Président de la République et le nouveau 1er Ministre, en matière de réforme institutionnelle des territoires.
Supprimer les départements, ne fera pas faire d'économie, ils ont déjà du se mettre à une diète sévère depuis 2004 pour faire face aux dépenses dont l'Etat s'est déchargé sans les compenser (RSA, APA, PCH, routes nationales devenues départementales, personnels d'entretien des collèges, MDPH, ect...).
En Seine et marne nous avons un des taux les plus faibles de dépenses d'administration, nous sommes au bout des économies possibles.
Supprimer les élus ne fera pas d'économies substantielles et dans notre département, il faudra toujours entretenir le réseau routier, s'occuper des 3500 enfants retirés à leur familles par l'autorité judiciaire et confiés aux bons soins des services départementaux, prendre en charge les personnes handicapées et âgées dépendantes, faire fonctionner les collèges, Prendre en charge les transports scolaires (aujourd'hui gratuits) Payer les bénéficiaires du RSA et tenter de les réinsérer...
Bref, mes chers concitoyens ne comptez pas sur la suppression des conseils généraux, devenus départementaux, pour payer moins d'impôts ou faire diminuer les dépenses publiques (sauf à supprimer les services dont je viens de parler).
samedi 5 avril 2014
Le logement en Seine-et-Marne & sur Sénart
Le 4 avril dernier à Melun, l’Office Public de l’Habitat de Seine et Marne réunissait son Conseil d’administration. A l’ordre du jour l’examen de l’activité des 2 commissions d’attribution logement. Le parc de logement de l’OPH 77 est de 16500 logements.
La commission Nord est présidée par Maud Tallet, présidente de l’OPH 77 et je préside la commission sud. Ces commissions se réunissent environ 2 fois par mois. Elles ont examiné au total 2622 dossiers de demandes de logements. 1789 candidatures ont été admise.
Pour chaque logement à attribuer, les dossiers sont préparés par les chargés de clientèle de chaque agence de l’OPH, l’avis des Mairies de chaque commune d’accueil est systématiquement sollicité, quel que soit le contingent réservé et celles-ci sont conviées à participer à la commission d’attribution. L’Etat (représenté par un fonctionnaire de la Préfecture) est membre de droit de chacune des commissions d’attribution.
Chaque logement relève d’un contingent attribué en fonction du mode de financement du logement (Etat, 1% patronal,…) et des garanties d’emprunts qui ont été accordées pour le financer. Les communes ne disposent que d’un contingent assez faible
L’attribution tient compte de différents critères, dont les ressources de la famille candidate et particulièrement du reste à vivre par personne après déduction des charges de loyers, de la composition de la famille au regard du logement proposé, des impayés éventuels de loyer du candidat au logement, de l’ancienneté de la demande…
Depuis plusieurs années, je remarque la paupérisation de plus en plus inquiétante des familles à la recherche d’un logement. Le nombre de bénéficiaires des minimas sociaux candidat à un logement est de plus en plus important. Difficile dans ces conditions de faire de la mixité sociale. Le logement social ne doit pas devenir un ghetto de pauvres. Il faut impérativement construire plus de logements pour pouvoir loger tout le monde dans les meilleurs conditions sans entasser les plus fragiles dans des lieux d’exclusion. Un seul impératif : un travail et un logement pour tous…
A Sénart sur les 8 communes l’OPH 77 est propriétaire de 1511 logements, dont 814 pour le seul canton de Combs-la-Ville.
Combs-la-Ville : 500
Moissy-Cramayel : 246
Lieusaint : 64
Réau : 4
Savigny-le-Temple : 614
Nandy : 26
Cesson : 29
Vert-Saint-Denis : 28
La commission Nord est présidée par Maud Tallet, présidente de l’OPH 77 et je préside la commission sud. Ces commissions se réunissent environ 2 fois par mois. Elles ont examiné au total 2622 dossiers de demandes de logements. 1789 candidatures ont été admise.
Pour chaque logement à attribuer, les dossiers sont préparés par les chargés de clientèle de chaque agence de l’OPH, l’avis des Mairies de chaque commune d’accueil est systématiquement sollicité, quel que soit le contingent réservé et celles-ci sont conviées à participer à la commission d’attribution. L’Etat (représenté par un fonctionnaire de la Préfecture) est membre de droit de chacune des commissions d’attribution.
Chaque logement relève d’un contingent attribué en fonction du mode de financement du logement (Etat, 1% patronal,…) et des garanties d’emprunts qui ont été accordées pour le financer. Les communes ne disposent que d’un contingent assez faible
L’attribution tient compte de différents critères, dont les ressources de la famille candidate et particulièrement du reste à vivre par personne après déduction des charges de loyers, de la composition de la famille au regard du logement proposé, des impayés éventuels de loyer du candidat au logement, de l’ancienneté de la demande…
Depuis plusieurs années, je remarque la paupérisation de plus en plus inquiétante des familles à la recherche d’un logement. Le nombre de bénéficiaires des minimas sociaux candidat à un logement est de plus en plus important. Difficile dans ces conditions de faire de la mixité sociale. Le logement social ne doit pas devenir un ghetto de pauvres. Il faut impérativement construire plus de logements pour pouvoir loger tout le monde dans les meilleurs conditions sans entasser les plus fragiles dans des lieux d’exclusion. Un seul impératif : un travail et un logement pour tous…
A Sénart sur les 8 communes l’OPH 77 est propriétaire de 1511 logements, dont 814 pour le seul canton de Combs-la-Ville.
Combs-la-Ville : 500
Moissy-Cramayel : 246
Lieusaint : 64
Réau : 4
Savigny-le-Temple : 614
Nandy : 26
Cesson : 29
Vert-Saint-Denis : 28
mercredi 2 avril 2014
Mon analyse du second tour des élections municipales 2014
Après un 1er tour détestable, le second tour est tout à fait calamiteux pour le Parti Socialiste,
Souvent efficaces, des centaines de maires de gauche, la plupart socialistes, de villes plus ou moins importantes ont été battus, en payant d’abord au prix fort la politique suivie par le Président de la République et le gouvernement depuis presque 2 ans.
Citoyens, militants de gauche, simples électeurs, nous avons voté François Hollande avec confiance, tant nous avions besoin de ce changement attendu après 10 ans de gouvernement de droite dont 5 d’un « sarkozisme » débridé à la tête du pays.
L’héritage était lourd, les marges de manœuvres quasi inexistantes, la dette accumulée énorme, les caisses de l’Etat vides, la situation économique mauvaise, la croissance nulle, la désindustrialisation et le chômage en augmentation constants depuis 5 ans. Il fallait le dire tout de suite et agir en conséquence.
Nous étions prêts aux sacrifices nécessaires à la condition qu’ils s’inscrivent dans le cadre d’une politique cohérente, d’objectifs partagés et de la plus grande équité dans leur répartition.
Au lieu de cela, nous avons eu droit : à un discours souvent incohérent et bien peu mobilisateur, trop souvent velléitaire. Les tergiversations ont été multiples, suivies de demi-mesures, elles mêmes souvent suivies de retraits précipités ou émaillés de couacs à répétitions, et pour finir nous avons eu droit à une véritable punition fiscale qui a touché avec la plus grande sévérité la classe moyenne ainsi que certains foyers fiscaux hier encore épargnés.
Le tout dans un climat particulièrement délétère engendré par une instrumentalisation détestable de la loi sur le mariage pour tous qui aura permis à la frange la plus réactionnaire du pays de mobiliser bien au delà de ce qu’elle représente.
Un constat, les Maire socialistes, proches de leurs concitoyens et à leur écoute, ont souvent bien résisté.
Pour autant une défaite aussi cinglante ne peut s’expliquer par un seul facteur, il en est forcément d’autres et qui viennent de loin. Après avoir multiplié les victoires locales depuis 1977 aux municipales, aux cantonales, aux régionales, nous n’avons pas su gérer ces victoires, nous avons cru qu’elles étaient définitivement acquises et que nous étions par nature les meilleurs.
Certains élus ont enchaînés les mandats successifs en multipliant les cumuls, cela n’a favorisé ni le rajeunissement des équipes, ni le renouvellement des dirigeants de trop nombreux de nos exécutifs.
Lorsque l’on observe attentivement les résultats à gauche, la où les successions ont été préparées à l’avance, les résultats ont souvent penchés en faveurs des élus ainsi parrainés. Là ou cela c’est fait au dernier moment, les résultats ne sont souvent pas à la hauteur ou pire on été désastreux.
Dans tout cela le comportement de la Direction du PS à été particulièrement inexistante et inconsistante, Harlem Désir n’a tout simplement jamais tenu « la boutique » depuis sa désignation à la tête du Parti. La aussi il faudra vite tirer les leçons. Impossible de faire l’impasse sur la nécessité de convoquer un congrès après ce qui risque d’être une nouvelle gifle pour le PS dans 2 mois : les élections européennes.
Alors oui, plus que jamais le changement ce doit être maintenant…
En rédigeant ce papier, j’apprends la démission de Jean-Marc Ayrault et de son gouvernement et la nomination de Manuel Valls…nous seront très attentifs à la politique qui sera menée.
Souvent efficaces, des centaines de maires de gauche, la plupart socialistes, de villes plus ou moins importantes ont été battus, en payant d’abord au prix fort la politique suivie par le Président de la République et le gouvernement depuis presque 2 ans.
Citoyens, militants de gauche, simples électeurs, nous avons voté François Hollande avec confiance, tant nous avions besoin de ce changement attendu après 10 ans de gouvernement de droite dont 5 d’un « sarkozisme » débridé à la tête du pays.
L’héritage était lourd, les marges de manœuvres quasi inexistantes, la dette accumulée énorme, les caisses de l’Etat vides, la situation économique mauvaise, la croissance nulle, la désindustrialisation et le chômage en augmentation constants depuis 5 ans. Il fallait le dire tout de suite et agir en conséquence.
Nous étions prêts aux sacrifices nécessaires à la condition qu’ils s’inscrivent dans le cadre d’une politique cohérente, d’objectifs partagés et de la plus grande équité dans leur répartition.
Au lieu de cela, nous avons eu droit : à un discours souvent incohérent et bien peu mobilisateur, trop souvent velléitaire. Les tergiversations ont été multiples, suivies de demi-mesures, elles mêmes souvent suivies de retraits précipités ou émaillés de couacs à répétitions, et pour finir nous avons eu droit à une véritable punition fiscale qui a touché avec la plus grande sévérité la classe moyenne ainsi que certains foyers fiscaux hier encore épargnés.
Le tout dans un climat particulièrement délétère engendré par une instrumentalisation détestable de la loi sur le mariage pour tous qui aura permis à la frange la plus réactionnaire du pays de mobiliser bien au delà de ce qu’elle représente.
Un constat, les Maire socialistes, proches de leurs concitoyens et à leur écoute, ont souvent bien résisté.
Pour autant une défaite aussi cinglante ne peut s’expliquer par un seul facteur, il en est forcément d’autres et qui viennent de loin. Après avoir multiplié les victoires locales depuis 1977 aux municipales, aux cantonales, aux régionales, nous n’avons pas su gérer ces victoires, nous avons cru qu’elles étaient définitivement acquises et que nous étions par nature les meilleurs.
Certains élus ont enchaînés les mandats successifs en multipliant les cumuls, cela n’a favorisé ni le rajeunissement des équipes, ni le renouvellement des dirigeants de trop nombreux de nos exécutifs.
Lorsque l’on observe attentivement les résultats à gauche, la où les successions ont été préparées à l’avance, les résultats ont souvent penchés en faveurs des élus ainsi parrainés. Là ou cela c’est fait au dernier moment, les résultats ne sont souvent pas à la hauteur ou pire on été désastreux.
Dans tout cela le comportement de la Direction du PS à été particulièrement inexistante et inconsistante, Harlem Désir n’a tout simplement jamais tenu « la boutique » depuis sa désignation à la tête du Parti. La aussi il faudra vite tirer les leçons. Impossible de faire l’impasse sur la nécessité de convoquer un congrès après ce qui risque d’être une nouvelle gifle pour le PS dans 2 mois : les élections européennes.
Alors oui, plus que jamais le changement ce doit être maintenant…
En rédigeant ce papier, j’apprends la démission de Jean-Marc Ayrault et de son gouvernement et la nomination de Manuel Valls…nous seront très attentifs à la politique qui sera menée.
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