Il est temps de donner aux intercommunalités le rôle qu'elles étaient destinées à jouer, en mutualisant les services, en partageant les ressources, en harmonisant les politiques d'un même bassin de vie, en élisant leurs élus au suffrage universel direct.
A Sénart, je suis pour cette simplification, je défends depuis longtemps le principe de la fusion des communes dans un statut de type PLM. Ce type de proposition devrait être au cœur du débat électoral municipal. Il serait source d'économies et d'égalité de traitement entre les citoyens d'une même agglomération. Il permettrait un meilleur usage de l'espace urbain. Le citoyen saurait enfin qui fait quoi.
Je suis très attaché à ce qui fut mon village de naissance, j’en suis pour quelques semaines encore et depuis 36 années l’un des élus. Ma famille y réside depuis plus d'un siècle. Le cimetière de Moissy-Cramayel accueille une de mes arrière grand-mères, mes grands parents paternels et maternels, certains de mes oncles et tantes, mon père et mon beau-père...
Pour autant, je crois en la nécessité de cette réforme institutionnelle. L'utilisation de l'espace en serait facilitée, la mise en commun des équipements sportifs et culturels permettrait une bien meilleure utilisation, la rationalisation des moyens techniques et humains, permettrait une plus grande efficacité, des économies et une meilleure utilisation de l'argent public. Les implantations d’entreprises en seraient facilitées par une fiscalité foncière unique et le produit de cette fiscalité profiterait à tous.
Le prochain mandat municipal devrait permettre d'aller vers cette harmonisation et cette simplification, c'est ce que j'attends du prochain projet d'agglomération.
Nous verrons bien si les nouveaux élus municipaux auront le courage politique de s'emparer de cet objectif pour le transformer en réalité.
A Sénart, nous serions ainsi une véritable ville de plus de 100 000 habitants, la plus importante de Seine et Marne, nous serions mieux écoutés à Paris et enfin pris au sérieux.