lundi 12 mai 2014

L’Europe, une impérieuse nécessité ! Voter le 25 mai prochain, une obligation.

Après l’impressionnante démonstration de force militaire de Vladimir Poutine tant à Moscou, que dans la péninsule de Crimée qu’il  vient d’annexer, je me suis cru un instant revenu dans les années 60, à l’époque de Nikita Khrouchtchev puis de Léonid Brejnev, ou des légions de généraux toutes médailles pendantes assistaient, du haut de la forteresse du Kremlin, au défilé des troupes. 

Une époque, ou l’ex Union Soviétique écrasait toute velléité démocratique dans les pays de l’est (En RDA, en Hongrie, en Tchécoslovaquie), étouffant dans l’œuf la moindre contestation des intellectuels russes, tchèques ou polonais, en les envoyant au goulag. Une période ou l’ordre communiste russe régnait sur un véritable empire élargi après la 2ème guerre mondiale.  

2 blocs, s’affrontaient alors dans une guerre « froide » idéologique et économique, multipliant la course aux armements. Le monde était alors bipolaire, dominé par cette confrontation entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique. 

Avec l’écroulement de l’Union soviétique à la fin des années 80, il devint multipolaire. Avec l’émergence du continent asiatique (Chine et Inde), et le retrait progressif des Etats-Unis de la scène européenne. Ce fut le temps ou nous avons tous cru et espéré que la liberté ayant triomphé, la paix était définitivement installée et qu’ un monde nouveau était arrivé. Le progrès économique allait profiter à tous et le monde serait enfin plus solidaire…

Hélas, cette espérance sera de courte durée, la mondialisation des échanges économiques et les excès du libéralisme allait peu à peu nous conduire à une crise majeure. En matière de sécurité, Ben Laden, devait bien vite nous rappeler à l’ordre le 11 septembre 2001. Au totalitarisme soviétique, succédait la peur et les exactions du terrorisme de l’islamisme radical…

A cette crainte s’ajoutera, peu à peu, celle des conséquences de la crise économique et du chômage de masse résultat d’un libéralisme débridé sans régulations ni contraintes.

Tout cela pour dire, que nous nous ferions des illusions à croire que la France dans ce monde tel qu’il est, pourrait se sortir seule de ses difficultés. Que se soit économiquement, monétairement, ou militairement, nous dépendons des autres, comme les autres dépendent de nous. Nous avons des atouts, mais ils ne peuvent s’épanouir que dans une union européenne, certes revitalisée mais incontournable.

La France participe depuis plus de 60 ans à l’édification de l’Europe, elle en est un des moteurs principaux aux côtés de l’Allemagne.

Abandonner la construction européenne au moment ou l’orage économique gronde et ou la paix peut chanceler avec le renouveau des nationalismes de tous poils, serait tout à fait suicidaire…le temps du « parapluie » américain est terminé, notre propre sécurité  a désormais besoin d’une Europe forte, parlant d’une même voix.

3 commentaires:

  1. L'Europe d'aujourd'hui, ne peut plus progresser sans l'adhésion des Européens.

    L'euroscepticisme s'étend, mais les enquêtes montrent que l'on demande plus de mieux-vivre par l'éducation, la formation, la recherche, le maintien de la paix, le respect des libertés individuelles et de la démocratie. C'est à dire plus d'Europe.

    Les européens partagent ces attentes mais s'engagent peu. Ils vivent l'Europe comme un objet lointain, extérieur à leur réalité sociale et culturelle. Déçues par nos responsables politiques qui privilégient leurs ambitions nationales quand il s'agit de décisions qui concernent l'avenir de l'Europe.

    Explique-t-on seulement aux français à quels partis européens les partis nationaux correspondent ? Indignée de voir comment se mène ces jours-ci la bataille dans la plupart des partis nationaux pour placer en position éligible des personnes qui n'ont jamais donné la preuve de leurs convictions européennes, alors même qu'elles en avaient la possibilité. Indignée par la façon dont j'entends régulièrement soutenir que le Conseil européen est la principale instance démocratique de l'Europe parce que ses membres ont été élus démocratiquement. Or, que je sache, aucun Président ou chef de gouvernement n'a été élu pour son programme européen mais bien plutôt pour la défense des intérêts nationaux. La seule instance européenne qui représente démocratiquement les citoyens, c'est le Parlement européen.

    Ce 25 mai prochain je voterai pour le bien commun européen et donc national. Comme tout citoyen qui s'apprête à faire un choix déterminant, j'étudierai les programmes proposés par les candidats et j'évaluerai leur motivation proprement européenne.
    Je voterai parce qu'en votant je peux choisir un projet politique qui correspond à l'Europe que je veux.
    Je voterai parce que, pour la première fois, mon vote contribuera à sélectionner le prochain Président de la Commission européenne. N'oubliez pas que les différents partis européens ont désigné leur candidat à cette présidence. La campagne qu'ils mèneront pour obtenir ce poste fait partie des éléments de réflexion pour notre choix du 25 mai.


    Alors comment pourrais-je dire que l'Union européenne n'est pas démocratique ? Et comment pourrais-je laisser passer ce réel pouvoir que me donne l'Europe du simple fait que je suis citoyen français ?

    Marc, de Sénart Citoyens

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  2. Les résultats des élections eropéennes sont calamiteux pour la Gauche et particulièrement pour le PS. : avec l'arrivée en tête du Front National, nos vieux partis viennent de prendre un sacré coup de pied au « cul ».

    Il va falloir qu'ils changent ! Il fallait sans doute ce séisme pour que l'on espère voir changer leur fonctionnement, leurs structures, leur mode de représentation...

    L’Europe c’est un chance pour tous, elle a apporté la paix, elle est un pôle d’équilibre dans un monde en pleine évolution. Nous avons certes besoin d’une Europe plus démocratique, moins bureaucratique, mais ne la rejetons pas, la France, avec ses 60 millions d’habitants ne saurait exister seule.

    A Moissy-Cramayel, ces résultats confirment hélas les mauvais résultats de la Gauche lors des dernières élections municipales. 68 % d'abstention pour les européennes, près de 50 % d'abstention aux municipales, On voit bien que l'offre politique ne colle plus avec la demande des électeurs.

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Didier Turba