Après l’impressionnante démonstration de force militaire de Vladimir Poutine tant à Moscou, que dans la péninsule de Crimée qu’il vient d’annexer, je me suis cru un instant revenu dans les années 60, à l’époque de Nikita Khrouchtchev puis de Léonid Brejnev, ou des légions de généraux toutes médailles pendantes assistaient, du haut de la forteresse du Kremlin, au défilé des troupes.
Une époque, ou l’ex Union Soviétique écrasait toute velléité démocratique dans les pays de l’est (En RDA, en Hongrie, en Tchécoslovaquie), étouffant dans l’œuf la moindre contestation des intellectuels russes, tchèques ou polonais, en les envoyant au goulag. Une période ou l’ordre communiste russe régnait sur un véritable empire élargi après la 2ème guerre mondiale.
2 blocs, s’affrontaient alors dans une guerre « froide » idéologique et économique, multipliant la course aux armements. Le monde était alors bipolaire, dominé par cette confrontation entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique.
Avec l’écroulement de l’Union soviétique à la fin des années 80, il devint multipolaire. Avec l’émergence du continent asiatique (Chine et Inde), et le retrait progressif des Etats-Unis de la scène européenne. Ce fut le temps ou nous avons tous cru et espéré que la liberté ayant triomphé, la paix était définitivement installée et qu’ un monde nouveau était arrivé. Le progrès économique allait profiter à tous et le monde serait enfin plus solidaire…
Hélas, cette espérance sera de courte durée, la mondialisation des échanges économiques et les excès du libéralisme allait peu à peu nous conduire à une crise majeure. En matière de sécurité, Ben Laden, devait bien vite nous rappeler à l’ordre le 11 septembre 2001. Au totalitarisme soviétique, succédait la peur et les exactions du terrorisme de l’islamisme radical…
A cette crainte s’ajoutera, peu à peu, celle des conséquences de la crise économique et du chômage de masse résultat d’un libéralisme débridé sans régulations ni contraintes.
Tout cela pour dire, que nous nous ferions des illusions à croire que la France dans ce monde tel qu’il est, pourrait se sortir seule de ses difficultés. Que se soit économiquement, monétairement, ou militairement, nous dépendons des autres, comme les autres dépendent de nous. Nous avons des atouts, mais ils ne peuvent s’épanouir que dans une union européenne, certes revitalisée mais incontournable.
La France participe depuis plus de 60 ans à l’édification de l’Europe, elle en est un des moteurs principaux aux côtés de l’Allemagne.
Abandonner la construction européenne au moment ou l’orage économique gronde et ou la paix peut chanceler avec le renouveau des nationalismes de tous poils, serait tout à fait suicidaire…le temps du « parapluie » américain est terminé, notre propre sécurité a désormais besoin d’une Europe forte, parlant d’une même voix.
Blog de Didier Turba - Expression Citoyenne
lundi 12 mai 2014
dimanche 4 mai 2014
Maintien des conseils départementaux
"Je suis, heureux d'avoir pu rassembler l'ensemble des élus du Conseil général de Seine et Marne (opposition et majorité), sur un même texte demandant le maintien des conseils départementaux. Il est assez rare de nous retrouver ensemble sur une position unanime. Il ne s'agit pas de défendre les positions que nous occupons, nos petites personnes n'ont aucune importance, il s'agit de défendre une idée que nous nous faisons de la République, de son fonctionnement, de la proximité des élus départementaux avec leurs concitoyens, de l'animation de nos territoires."
Séance publique du 30 avril 2014
CONSIDERANT les annonces du Premier ministre lors de son discours de politique générale sur son intention d’engager une nouvelle étape dans l’organisation territoriale de notre pays,
CONSIDERANT le souhait exprimé par le Premier ministre de diviser par deux le nombre des Régions d’ici au 1er janvier 2017, de définir une nouvelle carte intercommunale sur la base des bassins de vie d’ici 2018 et de supprimer les Conseils départementaux à échéance 2021 ainsi que leur clause de compétence générale,
Le Conseil général réuni en séance publique le 30 avril 2014 :
RAPPELLE que les Départements représentent un échelon de proximité indispensable où les élus ont développé une relation étroite avec les populations et où ils déploient, en coopération avec les acteurs territoriaux (régions, intercommunalités, communes …), des politiques publiques, visant à répondre aux besoins des habitantes et des habitants,
INSISTE sur l’utilité et la pertinence de l’action du Département en matière d’insertion, de solidarité, d’éducation, d’accompagnement de la petite-enfance à la jeunesse, de lutte contre les inégalités territoriales, d’accès à la culture et au sport, de développement économique et touristique, d’emploi, de préservation de l’environnement ou de santé,
DIT que ces politiques publiques de proximité sont d’autant plus indispensables dans la perspective d’un agrandissement des Régions,
MAINTIENT que, contrairement à certaines idées reçues, une éventuelle suppression des Départements ne générera aucune réelle économie et qu’elle aura pour conséquence de distendre un peu plus le lien entre les citoyens et leurs représentants élus,
AFFIRME la nécessité d’une réforme dans l'organisation des collectivités territoriales, mais souligne son attachement profond au fait départemental, espace de proximité, de réalisme et de représentativité de tous les territoires de la République qu'ils soient ruraux ou urbains,
SOULIGNE que d’autres pistes méritent d’être investiguées comme une suppression des doublons existants avec les services de l’Etat sur des compétences aujourd’hui exercées par les collectivités locales ou une clarification des compétences entre les différentes strates de collectivités.
Séance publique du 30 avril 2014
CONSIDERANT les annonces du Premier ministre lors de son discours de politique générale sur son intention d’engager une nouvelle étape dans l’organisation territoriale de notre pays,
CONSIDERANT le souhait exprimé par le Premier ministre de diviser par deux le nombre des Régions d’ici au 1er janvier 2017, de définir une nouvelle carte intercommunale sur la base des bassins de vie d’ici 2018 et de supprimer les Conseils départementaux à échéance 2021 ainsi que leur clause de compétence générale,
Le Conseil général réuni en séance publique le 30 avril 2014 :
RAPPELLE que les Départements représentent un échelon de proximité indispensable où les élus ont développé une relation étroite avec les populations et où ils déploient, en coopération avec les acteurs territoriaux (régions, intercommunalités, communes …), des politiques publiques, visant à répondre aux besoins des habitantes et des habitants,
INSISTE sur l’utilité et la pertinence de l’action du Département en matière d’insertion, de solidarité, d’éducation, d’accompagnement de la petite-enfance à la jeunesse, de lutte contre les inégalités territoriales, d’accès à la culture et au sport, de développement économique et touristique, d’emploi, de préservation de l’environnement ou de santé,
DIT que ces politiques publiques de proximité sont d’autant plus indispensables dans la perspective d’un agrandissement des Régions,
MAINTIENT que, contrairement à certaines idées reçues, une éventuelle suppression des Départements ne générera aucune réelle économie et qu’elle aura pour conséquence de distendre un peu plus le lien entre les citoyens et leurs représentants élus,
AFFIRME la nécessité d’une réforme dans l'organisation des collectivités territoriales, mais souligne son attachement profond au fait départemental, espace de proximité, de réalisme et de représentativité de tous les territoires de la République qu'ils soient ruraux ou urbains,
SOULIGNE que d’autres pistes méritent d’être investiguées comme une suppression des doublons existants avec les services de l’Etat sur des compétences aujourd’hui exercées par les collectivités locales ou une clarification des compétences entre les différentes strates de collectivités.
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