lundi 30 mars 2015

Mon analyse de ces élections départementales 2015

Ce n'est pas la Droite qui a gagné, c'est le Parti socialiste qui a perdu.

Au-delà de la division de la Gauche qui a amplifié la débâcle, c'est particulièrement vrai en seine et marne, de 18 sièges nous allons passer à 6, Les élus communistes conservent 1 canton,  EELV perd le sien, tout comme notre collègue élu divers gauche.

La majorité départementale de gauche ne perd ni sur son bilan, ni sur ses propositions, l’UMP n’en avait pas, le FN non plus. Il s'agit bien d'une défaite liée à la politique nationale incomprise par nos concitoyens qui n'en voient aucun résultat.

Une réforme du scrutin baroque et des redécoupages qui ont accentué les difficultés.

Une réforme territoriale, portée sur les fonds "baptismaux" avec comme slogan en début d'année 2014:"les départements c'est fini", pour se rendre compte à la fin que c'était impossible, la valse de la date des élections, bref tout était réuni pour cette déroute générale.

Notre majorité départementale sort la tête haute, fière d'avoir pendant onze ans servie la seine et marne et les seine et marnais.
Pour regagner la confiance des français, il faudra changer de logiciel,  la politique à la Chavez , personne n'en veux chez nous et le mélenchonisme est loin d'avoir convaincu.

Refonder la Gauche au 21ème siècle est une nécessité, et ce n'est pas avec les vieux habits du 19ème siècle que nous arriverons à convaincre nos concitoyens. 

Les français restent attachés à l'Europe, à l'euro et ne veulent pas d'une économie administrée, ils veulent une juste répartition des richesses produites, ils veulent vivre dans un environnement préservé, ils veulent plus d'équité, plus de justice sociale, plus de démocratie.
Ou bien la gauche socialiste rassemblée saura lui proposer un récit à la hauteur de ces enjeux, ou bien elle disparaîtra des partis de gouvernement. Nous sommes à la croisée des chemins. 

Je regarderai avec intérêt la prochaine offre politique avant de me réengager.
Je suis désormais totalement libre. J'ai payé ma dernière cotisation d'élu départemental au PS. Je suivrai avec attention le prochain congrès socialiste…

Merci à nos camarades et amis, défaits pour beaucoup, réélus pour quelques uns d'entre eux. Ensemble nous avons changé la vie des seine et marnais. Il en restera quelque chose. À nos camarades élus: à vous de préparer la reconquête...

Vos seules armes seront la cohésion, la proximité avec nos concitoyens, la défense systématique de l'intérêt général.

Grand Merci à Vincent Eblé, notre Président, pour le travail accompli ensemble.
Merci à Jean Dey et Claude Jamet pour l'action collective menée à nos côtés.
Merci à tous nos collaborateurs, assistantes ou conseillers techniques, sans eux nous n'aurions pas pu faire ce que nous avons fait.

À titre personnel, je pars avec la satisfaction de voir que le canton que j'avais repris à la droite il y a 17 ans, reste à gauche. Merci à Jean Laviolette et Virginie Thobor, bon courage.

Avec toutes mes amitiés

A Moissy le 30 mars 2015

Didier Turba
Conseiller général sortant
Président sortant du groupe des élus socialistes et républicains de progrès.

lundi 9 mars 2015

Les mensonges 2015 de Monsieur Alapetite


Département de Seine et Marne
Canton de Combs la Ville
Election départementale des 22 et 29 mars 2015








Monsieur Alapetite candidat UMP ment, il mentait déjà dans sa calamiteuse campagne cantonale de 2011 où il avait été éliminé dès le 1er tour.


Il affirme ainsi dans son dernier tract :

Soutenir une mobilité au service de tous :

D’après lui, les routes départementales seraient « insalubres » et en mauvais état
C’est faux : nous consacrons 64 millions d’euros à l’entretien des 4500 km de voiries départementales, c’est le 2ème budget d’investissement du Conseil général

Il prétend vouloir remotiver les entreprises du bâtiment et des travaux publics

D’après Monsieur Alapetite « les référentiels et exigences locaux au regard d’une analyse coût/efficacité seraient obsolètes ». « Le code des marchés publics serait à revoir »…

Monsieur Alapetite se trompe de compétences, revoir le code des marchés publics n’entre pas dans celles du Conseil général. Par contre, il se doit d’en appliquer les règles.

En seine et Marne dans l’analyse des offres, le prix n’entre que pour 40%, c’est bien la qualité proposée de la prestation qui à chaque fois l’emporte. Monsieur Alapetite ne connaît visiblement pas de quoi il parle.

En matière de développement économique : Monsieur Alapetite prétend que la majorité socialiste consacrerait l’essentiel de son action à la promotion de la logistique…J’observe que c’est sur le territoire de sa commune que se développe le plus vaste parc logistique du canton :  Paris Sud.

Ce n’est pas le Conseil général qui a choisi cette orientation, il n’en a pas la compétence, c’est le Conseil communautaire de Sénart, où en principe il siège et où il vote toutes les délibérations. La confusion des genres n’effraie pas Monsieur Alapetite.

Le Conseil général et sa majorité de gauche n’ont pas attendu Monsieur Alapetite pour développer le pôle aéronautique de Villaroche en participant à la reprise de son aérodrome et en y installant en quelques années une vingtaine d’entreprises, créant ainsi plusieurs centaines d’emplois et facilitant l’essor de Safran Snecma.

Monsieur Alapetite continue de mentir sur le développement de la Fibre optique. Il prétend que ce déploiement fait du surplace… En 10 ans, 51 millions d’euros ont été investis par le département sur ce projet. Après avoir construit l’architecture de ce déploiement, 1600 km de fibre optique parcourent le département d’Est en Ouest et du Nord au Sud.

Le Syndicat Seine et Marne Numérique a été créé  le 31/12/2014, il regroupe à ce jour 26 intercommunalités représentant 400 communes. L’objectif de la Délégation de service public, qui vient d’être accordée à la Société Covage, doit permettre en 15 ans, de relier chaque foyer et entreprises de Seine et Marne, en installant plus de 270 000 prises dont 50 % dans les 5 prochaines années.

Ce sont 350 millions d’euros de financements publics et privés qui seront ainsi investis en 15 ans dans le déploiement de la fibre optique. Une convention de financement entre la Région Ile de France, le Département et le syndicat Seine et Marne numérique vient d’être adoptée.

Monsieur Alapetite ignore sans doute aussi que Sénart reste à ce jour en zone réservée à l’initiative privée (SFR et Orange) et que ces deux opérateurs ne semblent pas pressés d’y investir.

Concernant la solidarité :


En matière de santé, quoi que prétende Monsieur Alapetite, notre canton n’est pas encore concerné par la désertification médicale, et les actions entreprises depuis 5 ans par le département, en matière d’installation de médecins, visent prioritairement les zones rurales de Seine et Marne là où se posent véritablement l’urgence d’intervenir.

L’action du Conseil général et de son Président, celle du député Olivier Faure, ont été  déterminantes pour débloquer le dossier de la construction de l’hôpital de Melun, longtemps bloquée par l’ancienne majorité de Droite sous la présidence Sarkozy.

Non, Monsieur Alapetite, la Maison des Solidarités de Sénart n’est pas au bord de l’implosion et les missions qui sont les siennes y sont bien remplies avec professionnalisme et compétences. Le budget consacré à l’action sociale en Seine et Marne est de plus de 620 millions d’euros soit plus de 60% du budget de fonctionnement du conseil général. Oui la crise et ses conséquences sociales,  nous imposent d’y dépenser toujours plus.

Qui va garder nos enfants, s’interroge Monsieur Alapetite : devant l’incurie de la précédente majorité de droite qui refusait d’investir dans le domaine de la petite enfance, dès 2005 le Conseil général est intervenu vigoureusement sur le sujet des modes de garde en mettant en place 2 plans successifs de 1000 créations de places de crèche. En 10 ans, ces 2 plans ont été parfaitement remplis et ont permis d’aider les communes à financer la construction de nouvelles crèches en Seine et Marne.  La Commune de Combs la Ville en a d’ailleurs bénéficié pleinement. A titre d’exemple, en 2014, 131 000 euros de subventions on été accordées à cette commune pour le fonctionnement de ses crèches.

Il existe sur le canton près de 600 assistantes maternelles agréées par le Conseil général. 610 familles utilisant une de ces assistantes maternelles  ont bénéficié en 2014 du dispositif BébéBonus 77 qui permet d’alléger le coût de la garde de leurs enfants. Cette initiative continue d’être décriée par l’opposition…

Que fait la Majorité socialiste pour lutter contre « l’érosion » de nos collèges : s’interroge encore Monsieur Alapetite.

Le budget d’investissement des collèges est devenu depuis plusieurs années, le premier budget d’investissement du Conseil général. 60 millions d’euros y seront consacrés en 2015. Les 6 collèges du canton actuel de Combs la Ville en ont pleinement profité et des travaux importants d’entretien y ont été réalisés. Monsieur Alapetite devrait le savoir s’il avait siégé dans les CA d’établissements lorsqu’il y avait été désigné. Les deux collèges de sa commune sont désormais numérisés. Reliée à la fibre optique, chaque classe y bénéficie de deux prises internet, d’un tableau numérique et d’un ordinateur. 4 des 6 collèges sont ainsi équipés, les 2 autres le seront d’ici 2016.  Il en coûte à chaque fois environ 300 000 euros d’investissement. Curieusement, Monsieur Alapetite ne parle pas du dispositif d’Aide à la Restauration des Collégiens, ce dispositif a bénéficié à 270 élèves ½ pensionnaires du canton en 2014.

La part consacrée au sport et à la culture serait insuffisante d’après Monsieur Alapetite ; on peut sans doute faire mieux, mais nos prédécesseurs de droite  prétendaient que ce n’était pas dans nos compétences…le Conseil général de seine et Marne consacre près de 20 millions d’euros à la culture et au patrimoine ainsi que 9 millions d’euros à la jeunesse et au sport. Les associations sportives et culturelles du canton le savent bien et elles ont apprécié particulièrement l’action du Conseil général à leur profit.

Ainsi donc la soit disant pédagogie de la campagne de Monsieur Alapetite et de Madame Hidjeb ne repose que sur la falsification.

Ceux qui ont affaibli financièrement le Conseil général de Seine et Marne, ainsi que tous les départements de France, sont leurs propres amis politiques : à savoir en 2004, lorsque Monsieur Raffarin premier ministre a transféré aux Conseils généraux, la charge du RSA, sans transfert financier correspondant. En dix ans, ce sont 58 Milliards d’euros qui ont été économisés par l’Etat et mis à la charge directe des départements alors que cette allocation relève de la solidarité nationale.

Pour la seule année 2015, le RSA coûtera aux seine et marnais plus de 120 millions d’euros, soit deux fois le budget que nous consacrons en investissement aux collèges. Le vrai scandale est là !

Sachant  désormais à quoi vous en tenir sur les promesses qu’ils pourront vous faire, vous ferez confiance à Virginie Thobor et Jean Laviolette, les deux candidats socialistes appelés à me succéder sur le canton de Combs-la-Ville. Tous deux élus brillamment lors des dernières élections municipales ont  prouvé leur compétence et leur dynamisme. Je leur fais totalement confiance.

Didier Turba

Conseiller général du canton de Combs-la-Ville
Vice-président du Conseil général chargé des finances